Tokyo Fiancée

Tokyo Fiancée
2015
Stefan Liberski

Douze ans après Stupeurs et Tremblements, le préquel de l’autobiographie de l’écrivaine Amélie Nothomb sorti en 2007, Ni d’Eve, ni d’Adam, connait lui aussi une adaptation cinématographique, mais quelque peu plus libre. En effet, l’action y est ici contemporaine, et il est dit que l’écrivaine est née et a passé ses cinq premières années au Japon, ce qui n’a pas été le cas. Avec une distribution médiocre et un aîné qui n’a pas rencontré son public, le film fut fantomatique, logique tant il échoue à sa tâche.

Elle qui y a passé sa petite enfance et qui y est resté très attaché, Amélie (Pauline Etienne) est finalement repartie à 20 ans au Japon, sa terre promise. Pour s’en sortir, elle avait posté une annonce pour des cours de français, à laquelle un certain Rinri avait répondu. Beau japonais de bonne famille, d’à peu près son âge qui plus est, elle va petit à petit se lier d’amitié avec son élève, et même plus.

Qu’est-ce qu’on attendait d’un film comme celui là ? Deux choses : une belle romance et une plongée au cœur de la culture japonaise. La romance démarre plutôt bien, et le duo d’acteurs est à la fois charmant et convaincant, mais entre une absence de choix et un rythme mollasson, ce point n’est pas satisfaisant. Pour le second, c’est superficiel au possible, et pour situer les choses on en apprend plus sur le pays et ses coutumes avec Fast & Furious : Tokyo Drift, qui ironiquement s’en sortait mieux à ce niveau là que du côté course de voitures. Il ne fallait pas grand chose pour nous combler avec ce genre de sujet, mais malgré de bons moments et une bonne volonté, le film est tout à fait oubliable.

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