Le Feu aux poudres

Le Feu aux poudres
1956
Henri Decoin

Comme quoi, il ne faut pas faire confiance au premier venu. Grand baron du marché noir, notamment dans le trafic d’armes, Pedro croyait trouver un bon associé en la personne de Ludovic, mais il n’en est rien. Peintre de couverture, il se faisait passer pour un revendeur de tableaux de maîtres dérobés et revendus sur le marché noir, mais en réalité il n’est autre qu’un policier infiltré tentant de mettre un terme aux ventes d’armes illicites.

Classique coup du policier en pleine infiltration, le film avait à l’époque récolté près de deux millions d’entrées, probablement sur le seul nom du réalisateur Henri Decoin pour le moins productif. Il faut dire qu’en dehors d’un Lino Ventura en simple figurant, la plupart des autres noms du casting ne nous disent plus grand chose, et l’histoire n’est pas exactement palpitante. La restauration est en revanche de qualité, que ce soit pour l’image ou le son, mais on ne peut que regretter les choix de scénario. Le film perd un temps incroyable à nous décrire le milieu du marché noir, pour au final expédier dans le dernier quart d’heure la confrontation « tant attendue ». Dommage, il y avait mieux à faire.

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