Arrête ton Cinéma !

Arrête ton Cinéma !
2016
Diane Kurys

Histoire vraie sur le cinéma adapté en livre puis adapté au cinéma. Un si long voyage pour au final se faire chier à ce point. Visiblement très affectée par la mise en chantier d’un film qui lui tenait à cœur, Sylvie Testud tient ici son propre rôle et nous décrit son calvaire pour tenter de mettre sur pied son projet. Dans sa recherche d’un studio pour produire son film, elle va tomber sur un couple de lesbiennes (Josiane Balasko et Zabou Breitman) à la réputation catastrophique, mais malgré les avertissements de son manager (François-Xavier Demaison) elle va tout de même signer avec elles. Bien que son histoire était bouclée et le casting trouvé (Claire Keim, Hélène de Fougerolles, Virginie Hocq), elle va aller de déconvenues en déconvenues, se voyant obligée de remanier continuellement son scénario pour correspondre aux exigences de chacun, et au final se voir déposséder de son travail. Une spirale dans laquelle elle va s’enfermer, au grand damne de son mari (Fred Testot) et des ses enfants, complètement délaissés.

Paris, c’est vraiment un autre monde. Loin d’avoir les problèmes du petit peuple, ils semblent tous avoir une vie de con et se tuent au travail par une espèce de passion malsaine. Depuis le temps qu’on se paye des films sur notre capitale, on en a clairement fait le tour, surtout en ce qui concerne la police et les artistes. Le principe même du film nous sature donc, d’autant que l’histoire que l’héroïne s’acharne à transformer en film n’a strictement aucun intérêt et pue lui aussi le film parisien pseudo intellectuel. En dehors de FX le manager, tous les acteurs et actrices sont mauvais, en particulier le couple de lesbiennes dont on s’étonne que les associations LGBT ne se soient pas manifestées. On savait déjà que ce milieu est pourri jusqu’à la moelle, que les processus créatifs sont constamment brimés par des incapables et qu’en face personne n’ose se dresser contre le système. Un film d’un vide honteux qui brasse de l’air en faisant croire que c’est de l’art.

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