Everything, Everything

Everything, Everything
2017
Stella Meghie

Sorti en plein durant la période estivale où les blockbusters s’accaparent l’espace médiatique, personne ne donnait cher de cette petite romance d’adolescents adapté d’un roman de jeunesse de Nicola Yoon. Pourtant, après un démarrage tout à fait correct, le film a connu un beau maintient et s’est même imposé dans le monde avec près de 60 M$ récoltés, ce qui est très encourageant pour ce genre de productions. Et effectivement, ça se regarde plutôt bien.

La plupart des gens qui en sont atteint meurent avant d’atteindre les deux ans, mais Maddy (Amandla Stenberg) a eu la chance d’être prise suffisamment rapidement en charge. Atteinte d’une déficience immunitaire sévère, elle pourrait mourir au simple contact de bactéries, faisant de notre monde un danger de mort perpétuel. Vivant dans un environnement stérilisé et totalement hermétique, elle survit depuis 18 ans, vivant par procuration au travers de livres et d’internet. Mais un jour le monde va frapper à sa porte en la personne d’Olly (Nick Robinson), le fils des voisins récemment installés, avec qui elle va nouer une amitié à distance.

Quand on est atteint par le sida, nos anticorps doivent – en plus de toutes les bactéries environnantes – lutter contre un virus qui s’attaque directement à nos défenses. Ici la situation est largement plus critique : Maddy n’a tout simplement aucun anticorps, faisant du moindre rhume de passage une arme assurément mortelle, sans compte à rebours possible. La maladie est originale, l’environnement de vie créé est donc très créatif et la relation qui s’établie souffle un vent de fraîcheur. Mieux encore, l’écriture est moins prévisible que la moyenne et la fin nous réserve même de grosses surprises. Visuellement c’est aussi par moments novateurs comme avec les phases imaginées de dialogues, et puis surtout les deux acteurs sont très bons et forment un couple attendrissant qui arrive sans mal à nous impliquer émotionnellement. Mise à part quelques pirouettes louables, on reste dans du guimauve très classique, mais c’est mignon et on ne dit pas non.

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