Christmas Inheritance

Christmas Inheritance
2017
Ernie Barbarash

Histoire d’avoir sans doute le catalogue le plus complet possible et imaginable, Netflix vient d’y ajouter dans la semaine ce petit film de Noël bien dans l’esprit des fêtes, même si en réalité il n’est pas le premier du genre à être disponible sur la plateforme de vidéo à la demande. Comme la vie elle-même semble de moins en moins magique en fonction des générations et de son propre age, le cinéma a pour vocation de pallier à ce manque et nous plonger dans une fête qu’on ne voit plus que comme une dérive capitaliste. Reste à déterminer si le film peut prétendre à plus que du divertissement de saison où s’il a vocation à en devenir un emblème.

Fille d’un riche président de société de donation de jouets, Ellen (Eliza Taylor) est vouée à devenir à son tour présidente du groupe, mais elle est encore loin d’avoir la stature ou la mentalité pour prendre la relève. Faisant une fois de plus la une des magazines people suite à une de ces frasques alcoolisées, la sanction va tomber : son père va l’envoyer là où tout a commencé pour respecter une ancienne tradition de correspondance avec le co-fondateur du groupe. Loin du faste et de l’agitation de New-York, elle va devoir apprendre les choses simples de la vie à Snow Fall, la ville natale de ses parents. Privée de son argent et devant s’y rendre incognito, elle va devoir se mêler aux habitants (comprenant Jake Lacy et surtout Andie MacDowell, bougre !) et montrer sa fibre morale.

Richesse est mère de paresse et cupidité engendre vanité. C’est bien connu, les gens riches tournent snob et il est de bon ton de les remettre à leur place, surtout quand ils se fourvoient et ont eux-même conscience que ce qu’ils appellent « profiter de la vie » est très loin du bonheur. Alors forcément, cette fête traditionnelle qu’est Noël est le moment idéal pour se recentrer et faire le point sur sa vie, d’autant plus quand on se confronte à un monde aux intérêts et ambitions totalement opposés. D’un certain point de vue on nous narre encore et toujours l’histoire de Scroodge, mais la différence est qu’ici la personne avait encore moins conscience de ce qu’elle était de par son milieu qui la préservait de la solitude. C’est bien fait, les acteurs sont bons, le doublage français excellent et malgré l’absence d’originalité ça reste une fable attachante et inspirante.

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