L’Histoire sans fin

L'Histoire sans fin
1984
Wolfgang Petersen

C’est avec émotion qu’on se souvient des films de notre jeunesse. L’un de mes préférés était L’Histoire sans fin, film fantastique ouest-allemand de 1984 adapté d’un roman de Michael Ende. Mais seulement voilà, ce n’est pas exactement le genre de film qui vieilli bien.

L’histoire qui n’a pas de fin, pour ceux qui ne la connaissent pas, raconte les mésaventures de Bastien, un jeune enfant qui a perdu sa mère et qui se fait maltraiter par ses camarades. C’est d’ailleurs en cherchant à se cacher de trois brutes que Bastien va atterrir dans une bibliothèque tenue par un vieil homme étrange qui lui dira de ne surtout pas toucher à son livre car il est dangereux. Mais bien sûr, il s’agissait d’une feinte visant à lui donner envie de prendre le livre. Il se cala alors dans un grenier de son école pour commencer la lecture. Le livre raconte l’histoire de Atreyu, un jeune guerrier de Fantasia ayant pour mission de sauver le monde du néant en soignant l’impératrice. Mais au fur et à mesure de la lecture, Bastien va se rendre compte qu’il a une influence sur ce monde…

Bien sûr, le film accuse son âge et les effets spéciaux sont risibles, de même que les costumes et autres personnages fantasmagoriques, mention spéciale à Falcor, le dragon à tête de chien qui est l’une des pires animations jamais conçues. Les musiques sont d’une faiblesse hors norme, mais force est de constater que non seulement ça colle bien, mais ce n’est aussi pas si mauvais. Les acteurs sont allemands et ça se sent au niveau de l’interprétation, mais soit. À noter une quantité ahurissante d’incohérences allant de « comment ça se fait qu’il ait la clef ? » à « Euh, il passe la nuit à l’école mis à part ça c’est pas grave… ». Et pourtant, la flamme nostalgique est là, et même si le résultat côtoie le nanar, l’aventure est poétique et merveilleuse et on essaye tant bien que mal d’adhérer.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

3 réponses à L’Histoire sans fin

  1. Julien dit :

    Ah bah d’accord.
    Effets-spéciaux désuets = film pourri = nanar.
    Oh le raisonnement de gros nul.
    Du coup, Le magicien d’Oz (6 nominations aux Oscars, dont deux obtenus), Dark crystal ou Willow (deux nominations aux Oscars) sont des nanars.
    Et du coup, Le seigneur des anneaux sera un nanar dans 20 ans !
    Heureusement que tu es le seul à penser ça…

  2. Antoine dit :

    bah le principe de nanar c’est que c’est un film sérieux mais qui est tellement mauvais ou mal fait que ça prête à rire, ce qui est le cas de L’Histoire sans fin et ça sera peut être le cas un jour pour Le Seigneur des Anneaux.

  3. Julien dit :

    Non, un nanar c’est pas que ça…
    Un nanar avec un bon scénario et des bons acteurs, ça n’existe pas.
    Forcément, les films à effets-spéciaux vieillissent plus vite que les autres, donc se baser là-dessus, c’est avouer sa faiblesse cinématographique.
    Y’a des gens pour qui le cinéma est un art, d’autres pour qui c’est un bien de consommation. Toi, tu serais dans cette deuxième catégorie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *