La Blonde contre-attaque

La blonde contre-attaque
2003
Charles Herman-Wurmfeld

Le monde est-il fou ? On est en effet en droit de se poser cette question quand on pense à l’écart entre les deux films tant cette suite est lamentable. Difficile à croire qu’avec les même acteurs ; ou presque puisque sa meilleure amie de fin de premier film n’a pas rempilé ce qui est fort regrettable ; on puisse faire à ce point moins bien. Le problème réside principalement dans le « scénario ». Alors que celui du premier était travaillé et intéressant, même s’il ne cassé pas trois pattes à un dragon, on a ici un scénario négatif : Reese Witherspoon organise son mariage avec Luke Wilson, mais au moment d’inviter la mère de son chien (oui, oui vous avez bien lu et ça fait mal), elle se rend compte que cette dernière est un cobaye au service d’une agence de cosmétiques. Elle décide  alors de faire voter une loi interdisant les essayes sur les chiens.

Si la quasi totalité des acteurs ont rempilé, ils ne sont ici que l’ombre d’eux même et ne savent plus jouer, à supposer qu’il savaient. Alors que le budget du film a plus que doublé, on jurerai être en présence (ou plutôt absence) d’une histoire d’un teen-moovie direct-to-dvd. Pire encore : alors que les blagues et autre gags du premier étaient tout public, on aura beaucoup de mal avec l’américanisation extrême qu’on subit. Le spectateur se prendra la tête entre les mains à plusieurs reprises en se disant « non ! C’est pas possible ! Mais quelle honte ! ». Souvent les suites déçoivent, mais là, on atteint des sommet. Fans du premier abstenez vous.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *