Le Monde de Narnia : Chapitre 1 – Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique

Le Monde de Narnia : Chapitre 1 - Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique
2005
Andrew Adamson

Sans aucuns doutes l’un des plus gros projets d’adaptation littéraire qui existe avec, pour l’époque, le plus gros budget jamais accordé à une adaptation. Ce chapitre 1 est le premier volet de la trilogie de Peter, Edmund, Susan et Lucy, (puisque C.S. Lewis a écrit près d’une dizaine de tome sur Narnia) 4 enfants anglais qui partent se réfugier chez leur oncle pour cause de seconde guerre mondiale. Alors qu’ils jouent à cache-cache, Lucy se terre au fond d’une vielle armoire. Mais en y reculant, elle se rend compte qu’il y a une sorte d’ouverture vers des terres enneigées. Il s’agit en fait d’une passerelle entre leur monde et celui de Narnia qui subit depuis 100 ans le règne de la sorcière blanche (Tilda Swinton (Burn After Reading, Constantine)) jusqu’à la supposée délivrance apportée par 4 enfants : 2 fils d’Adam et 2 filles d’Eve.

Après Le Seigneur des Anneaux, l’héroïc-fantaisie revient en force dans une version plus enfantine. Si le film possède peu de violence, on notera aussi le fait que le sang est assez largement censuré : pas de sang sur les morts ni même sur les armes. Les seules fois où on en voit, il a déjà coagulé. Les dialogues sont eux aussi très enfantins et parfois même ridicules. Mais ce n’est pas pour ça qu’il ne s’adresse qu’aux enfants, bien au contraire. Et même si les acteurs sont moyens (sauf James McAvoy (Pénélope, Le Dernier roi d’Ecosse, Wanted : choisis ton destin) qui même en faune est génial), surtout Peter et Edmund (vilain petit canard de la bande renforcé par le fait que contrairement aux autres, il n’a non pas les yeux bleus mais noirs), l’ambiance magique prend bien d’autant plus que les décors et environnements resplendissent avec éclat. A l’exception des animaux, les effets spéciaux sont encore aujourd’hui excellents. Si le film ne vaut bien sûr pas autant qu’un Seigneur des Anneaux, il reste un pilier du genre.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *