Le Monde de Narnia : Chapitre 2 – Le Prince Caspian

Le Monde de Narnia : Chapitre 2 - Le Prince Caspian
2008
Andrew Adamson

Il y avait de quoi avoir peur qu’en on sait les problèmes rencontrés entre report, annulation, changements et aussi casting difficile pour trouver le fameux prince Caspian, finalement incarné par Ben Barnes (Le Portrait de Dorian Grey, Un mariage de rêve).

Pour Peter, Lucy, Edmund et Susan quelques années se sont écoulés, mais à Narnia, ce n’est pas moins de mille ans. Le monde de Narnia n’est plus ce qu’il était : des humains ayant trouvés une brèche sont arrivés à Narnia et ont pris le pouvoir par la force en éliminant la plupart des Narniens. Ils se font appeler les Telmarins. Le prince Caspian est censé succéder au trône vide squatté par son oncle Miraz depuis la mort de Caspian IX. Et lorsque Miraz apprend la venue au monde de son fils, il décide de tuer Caspian qui de se fait, prend  la fuite, durant laquelle il utilisera l’ancienne corne de Susan, possédant le pouvoir de ramener les rois d’antan, c’est-à-dire nos 4 héros. Et il ne leur sera pas aisé de remettre  les choses en ordre.

Si, de même que les acteurs, l’histoire gagne en maturité, il est dommage que l’ancienne ambiance de Narnia soit bouleversée par cet arrivage humain même si la qualité n’en pâti pas. Grâce à une augmentation significative de budget (180M$->225M$), la qualité graphique est plus que jamais au rendez-vous et même si certains monstres ont encore un côté Power Rangers, les progrès sont flagrants. Les long mois à chercher Caspian ont porté leurs fruits puisque Ben Barnes s’en sort à merveille, même si on déplorera que son importance déborde sur celles des 4 héros. On notera que même si le film est plus adulte et sombre, la censure du sang est toujours aussi présente et se remarque d’autant plus qu’on dénombre plusieurs batailles. Au final, s’il est dommage que l’univers soit plus réaliste et moins chaleureux, les qualités scénaristiques, musicales, graphiques et jeux d’acteurs contrebalancent cette déception faisant que, une fois n’est pas coutume, la suite est aussi bonne que le précédant volet.

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