Que justice soit faite

Que justice soit faite
2010
F. Gary Gray

Alors qu’un père de famille (Gérard Butler (300, L’Abominable vérité)) joue tranquillement avec sa fille, quelqu’un toque à sa porte. Ouvrir aura été la pire erreur de sa vie : derrière la porte se trouvaient deux malfrats qui ont violemment assassiné sa femme et sa fille. Si l’un des deux est condamné à la peine capitale, l’autre s’en tire avec seulement cinq pour meurtre « involontaire ». 10 ans plus tard, le premier des condamnés arrive enfin au bout du couloir de la mort mais au moment de l’injection, au lieu de mourir « tranquillement », il se tord dans une douleur terrible. Son complice sera quelques jours plus tard retrouvé torturé et en 26 morceaux. Et ce n’est que la première étape de Gérard qui demande Que justice soit faite

Si le film est une claque monumentale, c’est non seulement grâce à un scénario d’une richesse et d’un degré de finition exceptionnels, mais aussi grâce aux acteurs Gérard Butler et Jamie Foxx (Le Soliste, Dreamgirls), en particulier Gérard qui impressionne tant par son personnage jubilatoire, à la limite du dieu, que par son interprétation parfaite. Le rythme du film est soutenu et extrêmement dynamique avec un suspense constant sur ce que sera la prochaine étape et à quel point ce sera classe. Si la fin est inattendue et de bonne facture, elle n’en reste pas moins l’unique problème du film qui empêche le sans-fautes à cause de la prise de parti qui entraine une déception obligatoire. Mais après tout, justice a été rendue.

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