Sous le soleil de Satan

Sous le soleil de Satan
1987
Maurice Pialat

Pour trouver de la bonne grosse merde cinématographique, il suffit de remonter le temps et plus on le fait, plus le taux de daubes innommables sont légions. Ici, on assiste à un cas classique d’acteurs pourris et de vide scénaristique.

On suivra deux personnages : Mouchette (Sandrine Bonnaire) et Donissan (Gérard Depardieu). Mouchette est une jeune fille nymphomane de 16 ans (20) qui adore les hommes âgés. Elle entretien d’ailleurs une relation avec un avocat marié. Lors d’une soirée avec un autre quadra, elle le tue accidentellement en pensant que le fusil qu’elle tenait était déchargé. Ce meurtre la pèse et elle cherchera du réconfort au près du père Donissan.

Rarement un film aura été aussi mou et lent. Les acteurs, tous lamentables, semblent être shootés à la morphine, excepté Sandrine Bonnaire complètement surexcité et bruyante. Mais cela n’empêchera pas le spectateur de trouver aisément le sommeil. Mais alors que tout cet ennui semblent prendre fin, le film s’attarde et nous relance dans le vide durant de longues minutes interminables. Le calvaire est total et l’ennui inébranlable…

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