Mon beau-père et nous

Mon beau-père et nous
2010
Paul Weitz

Avec un succès encore plus flagrant pour le second épisode, faire une autre suite était comme une évidence. D’autant que encore une fois, le choix du « scénario » était évident et amorcé : les enfants. Et malgré tout, ce troisième volet fut chaotique dans sa réalisation entre changement de réalisateur, report de tournage et autre désistement d’acteurs. Bref, pas de quoi partir serein…

Greg Furniker (Ben Stiller) et Pam (Teri Polo) ont maintenant deux enfants jumeaux et leur vie commence à se complexifier et ils n’ont plus tellement le temps de se retrouver. Pour les cinq ans des jumeaux, toute la famille vient pour célébrer l’évènement dans la nouvelle maison de Greg et Pam, en cour d’aménagement. Pour son travail, Greg doit faire la promotion d’un tout nouveau produit  pharmaceutique possédant les avantages du viagra sans ses problèmes cardiaques. Jack (Robert De Niro), méfiant depuis le divorce de son autre fille, voie en Andy (Jessica Alba), la partenaire commerciale de Greg, une menace probable à son cercle.

Malgré le fait que tout les acteurs aient prit dix ans depuis le premier, ils restent dynamiques et tous ont répondu présent, même si en post-production, le film est repassé par la case tournage car Dustin Hoffman s’est finalement décidé à tourner dans le film et des scènes ont ainsi été rajoutées. On s’en rend compte de par son caractère parallèle au film mais ça passe assez bien et il aurait été regrettable que le grand-père Furniker soit le seul absent. Des enfants aurait pu être une excuse à de piètre gags bien gras mais heureusement, ces derniers sont relégués en second plan. Ce vieillissement général rend le film certes moins drôle, quoique bon nombre de scènes font honneur à la réputation de la série, mais il gagne en maturité et en crédibilité. Le changement de cadre est aussi appréciable et donne une bouffée d’air frais à une formule elle aussi vieillie. Le résultat est donc complètement différent, changement de direction oblige, et il ne conviendra probablement pas aux fans des deux premiers mais en revanche, ceux qui n’ont pas été convaincu trouveront là une suite correcte mais qui nécessite bien sûr la vision des précédents pour en comprendre toute les références. Pas si raté mais pas franchement réussi, ce troisième épisode mettra fin aux Byrnes et autres Furniker. Personnellement, ils ne me manqueront pas outre mesure.

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