Spider-Man 2

Spider-Man 2
2004
Sam Raimi

Visiblement satisfait de son travail, et surtout de l’énorme carton dans les salles, Sam Raimi rempile avec l’ensemble de son équipe. Et pour pouvoir faire amplement mu-muse, la très généreuse production lui donna 200 millions $. Les a t-il utilisés correctement ?

Pour l’histoire, pas la peine de se faire chier, le comics contient un très large panel de super-méchants. Ce coup-ci, c’est au tour du docteur Octavius (Alfred Molina) de chercher des noises à notre Spidi (Tobey Maguire).
Alors que le docteur faisait des tests sur la création d’un mini soleil, utilisable comme source d’énergie, le test tourna à la catastrophe et durant l’accident, une puce inhibitrice fut détruite. Elle servait à maintenir le contrôle sur quatre bras métalliques utilisés pour la manipulation du soleil. Et maintenant, se sont les bras qui contrôlent le docteur. Pendant ce temps, Peter fait face à plusieurs problèmes : finances à sec, relation impossible avec l’amour de sa vie (Kirsten Dunst), meilleur ami (James Franco) qui veut tuer Spider-Man et pire encore, il perd ses pouvoirs.

Spider-Man est-il enfin un héros ? Eh bien c’est déjà un peu mieux puisque l’utilisation de ses toiles est plus perspicace, bien que déversées dans des quantités irréelles. Malheureusement, Tobey Maguire est toujours un âne et il fait un bien piètre Peter Parker. De même, Kirsten Dunst fait toujours aussi peine à voir. Néanmoins, un espoir était possible avec l’arrivée d’un nouveau méchant qui, sauf surprise de taille devrait être de loin meilleur que le bouffon vert. Et effectivement, il est meilleur mais il reste assez mauvais entre son corps de grecque enrobé et ses discutions pseudo scientifiques lui ôte toute crédibilité. Un mini soleil générant 1000 méga watt ne veut rien dire sans y ajouter un rapport de temps et même si ce dernier était par seconde, ça resterait plutôt faible.
Heureusement, on nous gratifiera de très beaux effets spéciaux, d’ailleurs récompensés aux oscars. Les couleurs sont belles, les effets lumineux intéressants et on obtient un style graphique excellent. On reste donc sensiblement dans la veine du premier film et même si quelques problèmes ont été résolus, la grosse majorité persiste et on a l’effet de surprise en moins.

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