Les morsures de l’aube

Les morsures de l'aube
2001
Antoine de Caunes

Oh mon dieu ! Y’a de quoi avoir peur en voyant l’affiche qui, mine de rien, représente à merveille l’ambiance du film. Malheureusement, à la télé, on ne voit pas l’affiche, facilitant le visionnage de navets présumés. Et pourtant, une mise en garde aurait dû nous rendre méfiants : le synopsis.

Antoine (Guillaume Canet) – au passage je ne tolère pas cette utilisation abusive de mon prénom – est un parasite, un nuisible. Il ne vit que la nuit à s’incruster à des soirées huppées et squatter le jour. Et un soir, sur les conseils de son ami Étienne (Gérard Lanvin), il ira à une soirée, se faisant passer pour un ami d’un certain Jordan, légende urbaine. Et il se trouve que le propriétaire des lieux souhaiterait rencontrer ce fameux Jordan. Il engagera alors Antoine pour trouver Jordan puisque tous deux vivent la nuit. Et pour mieux l’approcher, Antoine va tenter de séduire sa sœur Violaine – ou comme elle dit « viol & haine » – (Asia Argento), une vampire gothique et nymphomane.

C’est n’importe quoi ! On assiste à une sorte de polar très déviant qui nous balance maladroitement une histoire de vampire mêlée à de l’inceste. La violence y est aussi largement gratuite et abusive. Et comme tous films policiers, le scénario très confus ne tient pas deux secondes. Heureusement, les bons acteurs, sauf la très moche Asia Argento – du moins dans ce film puisqu’il semble que normalement ça passe -, et la mise en scène dynamique sauve le spectateur de l’ennui. Mais le film replongera dans des profondeurs abyssales avec une fin des plus bizarre et irrationnelle. Bref, mieux vaut vite l’oublier…

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