Fast & Furious : Tokyo Drift

Fast & Furious : Tokyo Drift
2006
Justin Lin

Après deux épisodes de qualité mais redondants, la saga Fast & Furious doit évoluer ou se réinventer. Pour ce troisième volet pas vraiment assumé aux airs de spin-off, les choses changent du tout au tout. Un bien ou un mal ?

Oubliez Dom et Brian, ils ne sont pas présent ici, à peine aperçoit t-on Dom (Vin Diesel) à la fin pour faire son come-back. Pour cette aventure, on suivra Shaun (Lucas Black), un jeune américain de 20 ans dont la passion pour les voitures et la course l’ont poussé mainte fois au commissariat. Sa mère décide de l’envoyer se calmer chez son père au Japon à Tokyo. Mais très vite, Shaun va se retrouver plongé dans le monde mafieux des Yakuza et celui des courses, parrainé par Han (Sung Kang). Mais les choses ne sont pas les mêmes ici : fini les courses où seul la vitesse et la nitro comptaient, c’est à présent les courses de Drift qui règnent. Le principe de drifting est de faire déraper la voiture pour négocier de façon spectaculaire et efficace les virages les plus difficiles. Un tout nouveau sport que Shaun aura du mal à appréhender. D’autant que les querelles de gangs font rage !

Alors même que le budget reste échangé et que le film avait clairement pas mal d’ambition, il n’a pas su se vendre, se positionnant comme le rejetons presque bon à sortir directement dans les bacs. Néanmoins, même si l’histoire s’éloigne totalement de l’esprit instauré par les deux précédents films, on retrouve cette même simplicité, cet univers coloré qui fleure bon le tuning et le bitume encore chaud des courses effrénées. L’univers mafieux japonais est largement plus intéressant que celui de la police américaine, et le drift, pas génial au premier abord, se révèle être, lors de la course finale, une vraie mine d’or de par son dynamisme et les prouesses qui en résultent. On notera au passage le cadre intelligent des courses adaptées à la vie de Tokyo : parkings et route de campagne. Du coup, même si on regrette le casting des deux premiers opus, le film reste divertissant et possède une certaine originalité.

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