Les Passagers

Les Passagers
2009
Rodrigo Garcia

Le genre d’un film est extrêmement révélateur sur l’histoire mais aussi les possibles dénouements de l’intrigue. Ce film est étiqueté Thriller, donc suspense, et Fantastique, donc bizarre. Mais étant conseillé par ma soeur, le film me fut décrit comme être de la science-fiction. Voilà le genre de détails qui change la façon d’appréhender un film !

Que s’est t-il passé sur le vol ? Claire Summers (Anne Hathaway), jeune psychologue détentrice d’une double maîtrise, est envoyée s’occuper des rescapés du crash d’un avion. Sur 90 passagers, seul une dizaine ont survécus. D’après le président (David Morse) de la société de transport aérienne, il s’agirai d’une erreur de la part du pilote lors de l’atterrissage. Mais les passagers disent tous, durant leur thérapie, qu’il y aurai eu une explosion sur l’un des réacteurs. De plus, Eric (Patrick Wilson), l’un des rescapés, a une attitude plus qu’étrange depuis son retour. Il se passe des choses surnaturelles…

Une chose est sûre, c’est du très gros poisson qui s’y cache ! Holà, il est bizarre ce gars… Ah je sais, à tout les coups ils sont morts et des démons ont pris possession de leur corps ! Heum… Complot gouvernemental ? C’est un coup des extraterrestres pour sûr ! Tiens ? C’est qui ce gars… C’est bizarre cette histoire… Aussi bien c’est le coup des démons et là c’est le mort qui vient récupérer son corps !
Mais tout cela n’est que hypothèse futiles et improbable (quoique ?) car ça n’était pas un film orienté science-fiction mais fantastique. Néanmoins cela n’enlève en rien le suspense trépident du film qui nous happe dans cette « aventure policière » à la recherche de la vérité. Mais soudain, les révélations pleuvent et la solution tombe et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’en valait pas le coup ! Tout ça pour ça ? Eh bien oui, la fin ne surprendra pas outre mesure de par sa banalité déconcertante. Pire, elle est amené de façon maladroite et brouillonne. Un début très prometteur mais inexorablement rattrapé par sa lenteur, son manque d’originalité et l’absence totale de talent pour porter la fin…

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