Battle Royale

Battle Royale
2001
Kinji Fukasaku

Adapté du roman éponyme de Koshun Takami, le film fut un très grand succès. Il connu par la suite une seconde adaptation en manga, accompagnant la sortie du film, puis un plagiat assez surpuissant en 2008 avec la trilogie littéraire Hunger Games de Suzanne Collins. Ce copié/collé honteux se verra même être l’objet dans quelques mois d’une adaptation cinématographique. Les raisons d’un tel engouement ?

Le film se passe dans un avenir proche au Japon. La discipline est de plus en plus laissée pour compte et les élèves sont devenus incontrôlables. – Enfin ça c’est d’après les organisateurs. – Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement a décrété la loi BR (Battle Royale) qui chaque année désigne une classe de seconde pour participer à une sorte de tournoi spécial. Et cette année, c’est la classe B du collège Shiroiwa qui a été choisit car l’un des élèves a donné un coup de couteau à son prof. Et alors qu’ils pensaient aller à une sortie scolaire, la classe se réveille dans une vieille école désaffectée contrôlée par l’armée. Arrive alors leur ancien prof Kitano qui leur explique qu’ils vont participer à un jeu appelé Battle Royale qui consiste à s’entre-tuer sur une île dangereuse car en plus de la chasse à l’homme, des zones de l’île deviennent tour à tour interdite sous peine de voir leur collier autour du cou exploser ! Que la bataille commence !

Seriez vous prêt à tuer vos amis ou même votre copine ? Et c’est dans ces moments là que les gens se rappellent les vacheries qu’ils se sont fait. Et les rencoeurs dans un pareil endroit peuvent être mortelles ! Les réprimés se vengent ! Mais néanmoins, les règles de survie effectives sont loin des idées reçues : plus forte est la détermination, plus grande sera la chute. De même, une personne qui fonce en se disant qu’elle n’a rien à perdre y perdra la vie. Mais tous ne se battent pas : certains se suicident, d’autre font alliance ou bien essayent de se cacher. Et c’est là qu’on se dit que les choses aurait put être bien pire : et si le psychopathe avait eu le GPS ? Bref, le film est très psychologique et ingénieux dans l’acheminement des vies. Les choses peuvent être d’une brutalité exceptionnelle. Mais d’un autre côté, ça sent bon l’amateurisme entre des pseudo blessures à la sauce tomate, des acteurs lamentables, des histoires d’amour en pagaille, une réalisation moyenne et un manque de budget flagrant. Néanmoins, on en retiendra cet exercice de style dans un genre très gore qui fait réfléchir sur la nature de l’homme et comment on aurait réagit dans une telle situation.

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