Voyage au centre de la Terre 2 : L’île mystérieuse

Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse
2012
Brad Peyton

Il y a quatre ans sortait le premier Voyage avec à la clef une véritable révolution visuelle : la 3D ! Depuis, ce gadget technologique est utilisé de façon abusive et massive avec un rendu généralement lamentable et inintéressant. De plus, l’épisode original était tiré de l’oeuvre de Jules Vernes, Voyage au centre de la Terre. Or il n’y a jamais eu de suite. Pire encore, l’icone de la première aventure n’est pas de la partie. Bref, tout les éléments sont réunis pour que ce film soit la suite de trop…

Effectivement, il n’y a jamais eu de suite mais après tout, ça n’est pas son seul roman d’aventure et c’est justement sur les traces d’un nouveau mystère que va se pencher Sean (Josh Hutcherson). Son grand-père (Michael Caine) lui aurait envoyé un message codé indiquant l’emplacement de l’île mystérieuse… Mais son père étant mort, il fera le voyage avec son beau-père (Dwayne Johnson). Et pour les emmener sur l’île, seul un homme suffisamment cupide pourrai accepter d’aller dans une zone aussi dangereuse (tornades, orages, vents violents et pluie battante) : Gabato (Luis Guzman), cherchant un moyen de payer l’université à sa fille (Vanessa Hudgens). L’île mystérieuse, les voyages de Gulliver, 20 000 Lieux sous les mers ou encore l’Atlantide, voilà les mystères qu’attendent nos compagnons !

Une chose est sûre et on ne nous mentira pas la dessus, le film n’a rien de plausible ni de rationnel à l’instar du premier qui, malgré des incohérences de taille préjudiciables, tenait plus ou moins la route pour peu qu’on soit mauvais en géographie et géologie. Mais ici, le film fait un bras d’honneur à tous les livres dont il s’inspire et se rit des scientifiques pour donner à la place quelque chose de peut-être plus important encore : le divertissement. A l’image de The Rock, le film n’a rien dans la tête et tout dans les muscles (effets spéciaux et effets comiques). Aujourd’hui, la 3D n’impressionne plus personne mais il n’empêche que son utilisation est ici forte et bien exploitée : l’effet de profondeur est digne d’Avatar et on dénombre beaucoup de « vrais » passages 3D avec réellement des choses qui sortent de l’écran, notamment grâce aux animaux qui peuplent cette île pour le moins surprenante. Leur modélisation est d’ailleurs très belle et propre, de même que les environnement qui sont fantastiques dans les deux sens du terme, même si on regrette la faible diversité. Le reste est très commercial entre des blagues efficaces, un rythme dynamique, une Vanessa Hudgen sublime pour les hommes et un Dwayne Johnson qui fait danser ses pectoraux pour les femmes. Mais même si on a conscience de l’arrivisme et de l’opportunisme du film, il n’empêche qu’on passe un très bon moment et qu’on en prend plein les mirettes. Ce genre de productions réussies sont suffisamment rares pour faire nos difficiles.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *