John Carter

John Carter
2012
Andrew Stanton

John Carter est ce que l’on pourrait qualifier de plus grosse production du siècle voir de l’histoire du cinéma. En plus d’être la seconde plus grosse production de Disney en terme de budget (250 millions $), le film se trouve être l’adaptation du très célèbre cycle de Mars de Edgar Rice Burroughs (qui est aussi l’inventeur de Tarzan) qui compte plus de 20 livres et une centaine de publications dans des magasines parus entre 1912 et 1941, bien que John Carter ne soit pas le héros de chaque tome. Plus qu’un pionnier et grand maître de la science-fiction ayant inspiré des générations de films de Star Wars à Avatar, John Carter est aussi considéré comme le héros le plus emblématique du genre. Le film est-il digne de son héritage ?

Le film commence en 1878 (13 ans plus tard en fait mais ne spolions pas l’histoire) alors que la guerre de sécession prenait fin. John Carter (Taylor Kitsch) fait parti des rescapés mais son tribu fut élevé : son fils et sa femme furent tués… Depuis, il aire dans les bars et cherche sans cesse une mine d’or pour ainsi devenir riche. Mais alors qu’il trouva enfin une mine abondante, il tomba sur un homme étrange doté de pouvoirs extraordinaires qui tenta de le tuer mais John eu le dessus. Ses derniers mots activèrent un talisman et transporta John sur Mars. Sur place, après avoir été recueillit par des thark (humanoïdes verts de trois mètres possédant quatre bras et deux défenses), John se retrouve mêlé à une guerre entre deux clans rivaux « humains » après avoir sauvé la princesse Dejah (Lynn Collins). Sa condition humaine lui donne sur la planète une force surhumaine de par le changement d’attraction terrestre. Mais avec des Thers (sortes de divinités surpuissantes dont fait parti Mark Strong) comme ennemis, la tâche sera difficile pour John Carter…

Quand le très grand spectacle s’allie à l’une des plus emblématiques œuvres de science-fiction, les espoirs les plus fou sont permis. Mais si bon nombre de spectateur ignore jusqu’à l’existence même des livres, les fans de l’œuvre originale redoutent, comme pour toutes les adaptations, de voir des passages modifiés, supprimés ou massacrés. D’après des recherches personnelles approfondies, je peux dors-et-déjà les rassurer : le film, orchestré par des grands passionnés, est l’un des plus respectueux de l’histoire et son niveau de perfection est à peine croyable ! Et il y a de quoi se réjouir grandement quand on constate toute l’ampleur, la complexité, la classe et la force de cet univers d’une richesse hallucinante. En plus d’une aventure martienne épique, le film (et le livre) s’offre une introduction et une conclusion originale, forte et intense. Sans être spécialement surprenant, le film nous émerveille à chaque instant entre son histoire exceptionnelle et ses images oniriques qui comptent parmi les plus belles du septième art. Seule la 3D décevra par sa manque de profondeur. Et pour finir de glorifier ce tableau idyllique, le film compte des très bons acteurs dont le très prometteur Taylor Kitsch qui possède à la fois un pouvoir comique énorme (on notera un excellent humour omniprésent rendant immédiatement attachant certains personnages) et un talent étonnant quand l’heure est plus sombre. Le potentiel du film était infini et le résultat s’avère pour une fois à la hauteur de l’espoir suscité. Plus qu’une aventure légendaire, John Carter est une expérience inoubliable.

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