L’Âge de glace 2

L'Âge de glace 2
2006
Carlos Saldanha

Après avoir eu la chance de pouvoir sortir le premier en pleine période estivale doublement avantageuse entre la chaleur et les enfants en vacances, cette suite a la douloureuse tâche de prouver que la saga vaut mieux qu’un simple divertissement. En tout cas, le succès fut plus que largement au rendez-vous avec 6,5 millions d’entrées en France et 655 millions $ dans le monde, soit 80% de plus que le premier ! Comme quoi le succès ça veut rien dire…

Pour leur deuxième aventure, le trio désormais inséparable Diego (Vincent Cassel) / Sid (Elie Semoun) / Manu (Gérard Lanvin) va affronter un terrible danger : la fonte des glaces. L’aire glacière touche à sa fin et les glaciers fondent. Le problème, c’est que leur territoire se trouve dans une cuvette cernée par les eaux dont seule la glace les séparaient. La mort les guette : dans trois jours la vallée entière sera submergée. Leur seul espoir de salut réside en une possible arche se trouvant à l’autre bout.

Le premier était handicapé d’une histoire anémique, cette suite fera pire. « Au secours la glace fond » et « je suis le dernier mammouth » seront les seuls éléments scénaristiques du film. C’est navrant. En fait, cette suite accentue tout les points faibles de son prédécesseur : histoire encore plus faible, humour encore plus lourd et personnages inutiles voir gênant. Si le nouveau personnage de la femelle mammouth est une excellente idée, son histoire d’opossum est alarmante de connerie et j’ose espérer que même un enfant attardé n’en rira pas. Pire encore, l’ex plus gros point fort qu’était Sid devient plat et perd son comique. Manu et sa conquête est aussi à mettre du côté des ratages, bien que cela donne une fin pas trop mauvaise bien qu’horriblement attendue. Le seul point positif est l’ex antipathique Diego qui, de par sa peur de l’eau et une tendresse inédite, devient incontestablement le point fort du film. Heureusement, les pitreries de Scratch viendront régulièrement pimenter ce second volet bien fade. Jusqu’où tout cela va t-il sombrer ?

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