Motorway

Motorway
2012
Soi Cheang

En l’espace de dix ans, la part du marché asiatique a plus que doublée, en particulier la Chine où chaque nouvelle année explose un record d’affluence dans les salles obscures. C’est donc tout naturellement que des productions de plus en plus ambitieuses voient le jour, et la ville de Hong-Kong nous propose ici une version locale de Fast & Furious.

Tout comme pour son illustre model américain, le film tourne autour du milieu de la mafia et des courses de rues, avec ici aussi un policier qui s’y intéressera de près. – Mais pas d’infiltration dans le milieu ce coup-ci. – On suivra donc un jeune flic Hong-Kongais passionné de mécanique et qui met son volant au service de la justice. Mais un jour, un truand va s’introduire dans le commissariat, libérant un détenu et prenant la fuite en voiture. Conducteur hors-pair lui aussi, il le sèmera aisément à l’aide d’une technique de virage en pleine ruelle, laissant pour compte le jeune policier. Une humiliation sur bitume, ça va se payer !

L’inspiration à son incontournable aîné est flagrante, reprenant même certaines lignes du scénario, en plus du concept de base. L’originalité n’y est pas, mais les bases sont au moins solides, réutilisant une formule qui a largement fait ses preuves. Au pire, on pouvait retomber sur du Tokyo Drift, déjà pas si mal pour une industrie cinématographique encore balbutiante en terme de blockbuster. La technique n’est malheureusement pas aussi bonne, et les courses-poursuites ont moins d’impact malgré de belles voitures de sport, mais on se consolera avec quelques bonnes idées, des acteurs pas mauvais, et un semblant de scénario assez correct. Pour ce genre de film, on n’en demandait pas spécialement plus pour pleinement en apprécier les qualités.

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