Piège de cristal

Piège de cristal
1988
John McTiernan

Alors que demain sort sur nos écrans le cinquième volet de la saga Die Hard, voici une petite rétrospective sur les débuts du policier « toujours là au mauvais endroit au mauvais moment » John McClane, qui propulsa la carrière de Bruce Willis, qui n’avait jusque là fait que de la figuration et une petite comédie, n’étant connu que grâce à sa série Clair de Lune. Et aujourd’hui, il est l’un des plus grands acteurs de tout les temps et a à son actif un immense panel de films exceptionnels. Et c’est avec ce film que tout a commencé.

Ce jour là, John McClane (Bruce Willis) sortait sereinement de l’avion, espérant en ce jour de réveillon renouer l’amour avec sa femme Holly, vivant séparée pour son travail. Mais la réception au Nakatomi Hôtel ne se passa pas exactement comme prévu : une douzaine de terroristes allemand sous la houlette Hans Gruber (Alan Rickman) prirent les convives en otages. Tous ? Non, tous sauf John, qui réussi à passer inaperçu et à se réfugier dans un étage inoccupé. Seul contre une bande surarmée, il décide de tout faire pour prévenir la police. Une tactique vaine : venus dérober plus de 600 millions de dollars en actions boursières, leur plan est sans failles, et même la police ou la FBI ne peuvent rien faire. Il ne reste alors que lui… Yipikai !

Considéré comme une référence du film d’action, le piège se refermera donc sur une tour de cristal : un building de 40 étages. Pas vraiment huis clôt, l’action du film y est tout de même confinée, ne laissant guère d’avenir au pauvre bâtiment qui subira bien des dégâts. Mi thriller, mi action, le film consiste en un affrontement musclé entre un Bruce Willis excellent et une horde de mercenaires, le tout sur fond de braquage méticuleux. Un cocktail qui marche parfaitement, arrosé d’un peu d’humour et de folie des grandeurs donnant lieu à des scènes d’anthologie. On regrettera en revanche le cliché « les allemands sont les méchants » et le manque de profondeur de la trame, empêchant le film d’atteindre les plus hauts sommets. Mais avec 140 M$ de recettes pour 28 M$ d’investissement, l’ascension fut bien là, et c’est pleinement mérité. Un pilier du genre.

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