Ces dames préfèrent le mambo

Ces dames préfèrent le mambo
1958
Bernard Borderie

Voilà un acteur dont la foisonnante carrière m’était jusqu’alors inconnue : Eddie Constantine, américain qui a réussi à s’imposer en France après un cuisant échec à Hollywood. Il campe ici Burt Brickford, un pauvre ivrogne simplet et sans ambition, mais parfais pour une mission de chasse au trésor selon un de ses amis. Ayant découvert une carte au trésor, promesse d’une grande fortune, il va l’engager en tant que capitaine sur le bateau de Paulo (Lino Ventura) pour mettre le cap vers les caraïbes et ramasser le magot dormant. Un plan sans accroc ? Rien n’est moins sûr…

Vous êtes sérieux les gars ? Une histoire de carte au trésor en plein XX° siècle ? Si l’histoire première prête à sourire de par son caractère achronique, ce qu’ils en font par la suite n’a aucun intérêt entre des règlements de compte de bac à sable, des histoires de séductions à deux sous avec des femmes objet qui tombent comme des mouches, ou le trafic qui arrive comme un cheveux sur la soupe. Les dialogues sont navrants, d’une bêtise terrifiante, et les acteurs qui les déclament sont d’un médiocre inquiétant. Le fameux Eddie Constantine est une parodie ambulante, grande gueule pas crédible une seconde que ce soit en tant que séducteur ou grosse brute, et le fait qu’il soit le seul possédant un accent achève notre patience. Une pseudo aventure de série B franchement désagréable.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *