Douze heures d’horloge

Douze heures d’horloge
1959
Geza von Radvanyi

Dans le temps, la justice était des plus sévères, pouvant infliger jusqu’à un an de prison pour simple état d’ébriété en public, comme nous le montrait Tous peuvent me tuer, bien que le niveau intellectuel de l’exemple en fasse une preuve irrecevable. De plus, la vie en prison était loin du confort d’aujourd’hui, tendant à décupler l’envie de s’évader pour les prisonniers ayant écopé de lourdes peines. Serge, Albert (Lino Ventura) et Kopetzky avaient réussi à se faire la malle, non sans heurt, l’un d’eux ayant été gravement touché lors d’une fusillade contre les gendarmes, mais il ont un plus gros problème en perspective pour finaliser leur plan. Pour se mettre définitivement à l’abris, il leur faut réunir une grosse somme d’argent, et la trouver ne sera pas aussi simple que prévu.

Trois compagnons d’infortune mettent les violes et on suit leur cavale avec la tentative d’exécution d’un plan un peu fumeux. L’un récupère dans le bateau devant leur servir d’amnistie, un autre fait on ne sait quoi avec un chargement de moutons tout en se prenant le choux avec un nouveau pote très collant, tandis que le troisième joue les enfoirés à batifoler avec le grand amour du premier, comme la moitié de la ville en fait. Une multiplicité de personnages et de situations qui offrent un peu de diversité, mais pas une seule des histoire n’arrive à titiller notre curiosité. Le plan a l’air d’un beau bordel, le scénariste semblant vouloir saboter le film, et au final l’ennui l’emporte.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *