The Jane Doe Identity

The Jane Doe Identity
2017
André Øvredal

Festival recelant parfois de jolie pépites, le festival du film fantastique de Gérardmer nous proposait cette année entre autre une bien mystérieuse autopsie. Père et fils médecins-légistes, Tommy (Brian Cox) et Austin (Emile Hirsch) vont un soir recevoir le corps d’une jeune femme pour y pratiquer son autopsie. Inconnue retrouvée enterrée dans le sous-sol d’une maison où ses habitants furent sauvagement assassinés, sa présence et sa conservation parfaite intriguent les autorités. Qui est-elle ? Pourquoi était-elle là ? Comment est-elle morte ? Tant de questions qui pourraient trouver une réponse en étudiant sa dépouille, mais en commençant à l’examiner, les questions vont se faire de plus en plus nombreuses.

Le principe premier du film était génial : tenter de résoudre une enquête en analysant le corps d’une défunte. Les conditions dans lesquelles a été retrouvé le cadavre attisaient notre curiosité et l’idée de réviser notre anatomie par la dissection d’un de nos semblables était gageure. Le début de l’opération est véritablement passionnant entre curiosité morbide et intérêt scientifique, mais pour développer le concept le film va tomber dans le plus terrible des travers : la facilité. Après une bonne amorce, le film va se contenter de basculer vers du cinéma horrifique bas de gamme, prévisible et dénué de toute originalité. On nous fait un insert sur une clochette, et évidemment quelques scènes plus tard elle reviendra exactement comme prévu. Après demi-heure de film, tout devient poussif, vu et revu. Heureusement que le film est cours, sans quoi j’aurais difficilement tenu…

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