Il Était une fois 2


Il Était une fois 2
2022
Adam Shankman

Après une décennies d’annonces, de date de sortie posée puis annulée, d’annonce de tournage, reports et annulation, on y croyait plus à force. Puis finalement la plateforme Disney+ arriva, ravivant avec elle nombre de projets qu’on croyait enterrés. Quinze ans plus tard nous y voilà. Que raconter alors ?

Ils vécurent heureux pour toujours, vraiment ? Face à un New-York de plus en plus triste, Giselle (Amy Adams) et Robert (Patrick Dempsey) vont partir en banlieue se mettre au vert, mais cela ne suffira pas à raviver la magie d’Andalasia, au point de commettre le vœu de retrouver une vie de conte de fée, sans penser aux conséquences.

Terrible désillusion ? Après l’euphorie des débuts, place à la dépression sur fond d’élever une belle fille en pleine crise d’adolescence. La grande nouveauté est qu’ici ce ne sont plus des personnages, mais carrément l’univers fantastique qui débarque. Un bouleversement de monde suite à une dépression, un souhait qui tourne mal, voilà qui n’est pas sans rappeler le très bon Shrek 4, mais le concept est ici plus limité, sans basculement dans une réalité alternative, mais un glissement progressif. Et le souci, c’est que le concept de base était d’inclure du conte de fée dans la réalité, donc que les deux fusionnent n’est ni novateur ni pertinent en fait. Maya Rudolph fait une seconde méchante redondante, et même si le film n’est jamais mauvais, il n’apporte juste rien, si ce n’est retrouver des personnages qu’ on appréciait (James Marsden étant de retour avec la reine des neiges). Trop maigre pour justifier le film, et on comprend pourquoi il a tristement atterri directement en streaming.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *