Violent Night


Violent Night
2022
Tommy Wirkola

Imagine le Père Noël qui dégomme les gens pas sages ? Dingue ! C’était en tous la promesse faites : transformer le vieux shérif grincheux de Stranger Things en vieux Santa Clause grincheux mais vénère. Alors qu’une enfant sage se fait kidnapper le soir de Noël avec toute sa riche famille pour des histoires de gros sous dans un coffre-fort, le véritable Père Noël (David Harbour) était justement sur place pour lui livrer ses cadeaux, et on ne touche pas aux enfants. Pour sauver une fille innocente, il n’hésitera pas à massacrer une horde entière de ravisseurs.

Il faut croire que l’acteur est sacrément bankable, et je dois avouer que mon envie de voir ce film, outre le concept potentiellement excellent pas très family-friendly, reposait en grande partie sur ses épaules. Eh bien si on a effectivement un film gore avec une pléthore de morts sanguinolentes, que l’acteur est très charismatique, il reste trop proche de l’image qu’on a du personnage : un vieil homme bedonnant et fatigué. Il est lent, rouillé jusqu’à l’os, se faisant démolir au premier combat venu. Niveau badassitude on repassera, et cela rend incohérent les passages en mode berserk où il dégomme tout sur son passage. On ne peut pas être une énorme victime, puis un tueur fou la scène d’après. Le film étire un peu trop son maigre concept, repompe outrageusement sur Maman j’ai raté l’avion et Peter Pan, et si globalement le film est divertissant, il y avait clairement mieux à faire. La hype était là, le film a plutôt cartonné vu son faible budget, et une suite est déjà programmée pour Noël 2024. Reste à espérer une nuit un peu plus violente.

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