Transformers 3 – La Face cachée de la Lune

Transformers 3 – La Face cachée de la Lune
2011
Michael Bay

Après avoir tenté de prendre le contrôle de la Terre, après avoir tenté de voler notre soleil, que nous réservent les decepticons ? Pour conclure cette première trilogie, Michael Bay s’est offert une sortie en apothéose, pulvérisant tous les pronostiques avec plus de 1,1 milliard de dollars de recettes dans le monde, et on comprend aisément pourquoi après un tel spectacle.

Après une scène de course poursuite spatiale utilisant la 3D à la perfection, on apprend que lors de la mission lunaire de 1969, le véritable objectif était la fouille d’un vaisseau alien. Il s’agit de l’Arche, un vaisseau autobot dirigé par Sentinel Prime, un des plus important autobot de l’histoire. Le vaisseau abritait aussi une technologie capable de transporter des choses d’une dimension à l’autre en choisissant l’époque. Suite à un incident, les autobots prirent connaissance de ce secret sur la face caché de la Lune. Après avoir rapatrié Sentinel, Optimus utilisa la matrice pour le ramener. Grosse erreur : pour sauver leur planète, Sentinel a passé un pacte avec Megatron pour utiliser les piliers pour amener aux portes de notre planète Cybertron et ainsi utiliser les humains comme esclaves pour reconstruire leur planète d’origine. Certains parmi les humains ont depuis des décennies passé un pacte avec les decepticons pour aider leur prise de pouvoir, comme c’est le cas de Dylan Gould (Patrick Dempsey), patron de Carly (Rosie Huntington-Whiteley), la nouvelle copine de Sam (Shia LaBeouf), qui peine à trouver sa place dans ce nouveau monde. La situation semble chaotique, les autobots sont tous morts et ne reste que l’armée, commandée par le sergent Lennox (Josh Duhamel). L’avenir de la planète semble désastreux…

La saga a véritablement prit un tournant drastique avec ce troisième volet. Après un début un peu mou mais apportant une bonne touche d’humour par le biais de nouveau personnages comme John Malkovich, les choses sérieuses commencent. Le scénario devient réellement intéressant et solide avec une histoire bien rodée et réservant des surprises de taille. L’histoire est ainsi beaucoup plus sombre avec nombre de morts, et on n’hésite pas à les montrer. Toute la seconde moitié est une gigantesque bataille d’une ampleur inégalée, rendant celle du Seigneur des Anneaux – Les Deux Tours risible et minuscule. En plus de proposer des effets spéciaux plus spectaculaire que jamais avec de véritables trouvailles artistiques comme avec le cyclope, l’utilisation de la 3D est de très bonne facture, donnant un spectacle encore plus grandiose (mention spéciale au ballet volant). Et pour une fois, les transformers ne sont pas les seuls à se battre, les humains sont même aussi efficace qu’eux, notamment Sam Witwicky (Shia LaBeouf) qui devient un véritable héros au cours de cette guerre monumentale puisqu’il arrive à mains nues à tuer l’un des plus forts et emblématiques decepticons. De manière générale, l’espèce humaine gagne ses galons et acquiert une classe incroyable. À noter que même la réalisation devient excellente : fini les plans rapprochés, les violents mouvements de caméra. Pour une meilleure approche 3D, Michael Bay a su se réinventer et tirer parti de ce qu’il avait. Le cinéma vient de ce trouver LA référence en terme visuel et d’action.

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