Rambo III
1988
Peter MacDonald
Extrêmement bien accueilli par la critique, le premier épisode a abouti sur un second épisode qui se classa à l’époque second plus gros succès annuel, que ce soit aux US ou à l’international, uniquement devancé par un certain Retour vers le futur. Il ne faisait aucun doute qu’un troisième Rambo allait voir le jour, en espérant y voir quelques idées autres que mercantiles.
Après Rambo rentre à la maison, Rambo repars au Vietnam, voici le nouvelle épisode de Martine John Rambo (Sylvester Stallone) qui, après avoir fait son deuil en Thaïlande, va partir sauver son colonel des griffes de re les méchants russes, mais cette fois en Afghanistan.
La mission de Rambo II frôlait déjà le nanar, le pallier est ici pulvérisé. On atteint un tel niveau de caricature que seules deux options sont possibles : se lamenter d’une telle nullité, ou en rire d’autant de stupidité. Ah clairement Stallone n’a pas démérité pour son Razzie Award du pire acteur pour ce film tant son jeu sera monocorde : faire la gueule et jouer les guerriers surhumains. On ne se demande même plus ce que foutent les russes en Afghanistan, et on se marre du sauveur américain et sachant qu’une bonne décennie plus tard, ce sont eux qui ont tout rasé, pillé, saccagé et torturé. L’écriture est tellement catastrophique et prévisible que c’en devient drôle, à l’image de la fameuse réplique « Où sont les missiles ? Tout près. Où ça ? Dans ton cul ». Et comme d’habitude, le seul intérêt réside dans de la destruction de masse, à grand renfort d’explosions, de dizaines de milliers de balles échangées en rafale, mais sans oublier de balancer moult références aux précédents opus, comme les flèches, la grotte qui s’effondre, ou même l’exact même modèle d’hélicoptère avec la même réponse au bazooka. Mieux vaut en rire qu’en pleurer pour ma part, mais clairement, dans son ensemble cette saga n’a pas grand intérêt.