Tyler Rake


Tyler Rake
2020
Sam Hargrave

Let’s back in the 80′ ! Porte étendard des films « Netflix Originals », le film est constamment cité parmi les plus populaires de la plateforme. Si c’est désormais chose courante, il y a trois ans, que Netflix sorte une production 100% maison à « gros budget » (65 millions de dollars) avec une grosse star en tête d’affiche était un événement, d’autant que le film sortait moins d’un an après le succès colossal d’Avengers Endgame, donc la popularité du fameux Thor du MCU ainsi que mettre en avant que le film est produit et écrit par ceux derrière le plus gros succès de tous les temps – avant d’être à nouveau battu par Avatar et sa troisième ressortie – peuvent expliquer le succès du film. Sans quoi, on se croirait devant un actionner classique des années 80.

Mercenaire spécialisé dans l’extraction (de gens ou de colis), Tyler Rake (Chris Hemsworth) a été engagé un certain Saju pour retrouver le fils de son patron mafieux, kidnappé par des criminels indiens. Seulement voilà, les kidnappeurs sont de mèche avec la police, de même que Saju, mais pas avec les kidnappeurs, voulant doubler les américains en leur laissant faire le sale boulot, récupérer l’enfant et garder tout l’argent de la récompense.

Derrière ce scénario foutraque de tout le monde qui trahi et double tout le monde, avec toujours comme unique motivation l’argent, on est sur du classique quasi dieu immortel face au reste du monde. Une mission de sauvetage seul contre tous, peu original mais maîtrisé. L’histoire est un peu prétexte et bordélique, mais côté action le film se veut très généreux, commençant directement dans le bain puis enchaînant quasi non stop tout du long. Le background est un peu forcé, les personnages trop lisses (à noter les présences de David Harbour et Golshifteh Farahani, mais vraiment anecdotiques), mais l’action est toujours lisible, la caméra virevoltante et ça fait le taf. La vraie originalité se trouve plutôt dans les décors, le cadre de l’Inde est assez novateur, bien que globalement interchangeable avec tout pays du tiers monde en situation d’extrême pauvreté. Du divertissement pure et dur, bourrin à souhait, sans pour autant être totalement une immense blague sur son scénario. Brouillon, mais pas si mauvais. A voir si la suite corrige les défauts d’écriture, mais au niveau technique le spectacle est assuré.

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