Man of Tai Chi

Man of Tai Chi
2014
Keanu Reeves

Depuis ses entraînements intensifs d’arts martiaux sur la trilogie Matrix, l’acteur Keanu Reeves s’est passionné pour la culture asiatique et a toujours rêvé d’apporter sa propre vision à ce genre de films si particuliers que sont les films d’arts martiaux qui connaissent encore des moments de gloires méritoires comme avec Ip Man. Mettant sur le devant de la scène son coach personnel, l’acteur qui devient pour la première fois de sa carrière réalisateur va s’intéresser à un art martial que d’aucuns voient plus comme un art de méditation : le Tai Chi.

Riche homme d’affaire qui vend aux élites des combats aussi violents qu’illégaux, Donaka (Keanu Reeves) est toujours à l’affût du guerrier ultime, quelqu’un capable de révolutionner son industrie. Scrutant les retransmissions de championnats chinois, Donaka va être intrigué par l’un des combattants sorti victorieux : Tiger Chen. Adepte du Tai Chi, il innove en transformant ces danses relaxantes en art martial des plus dévastateurs où le principe est retourner l’énergie de son adversaire contre lui-même. Profitant de la situation précaire du jeune chinois et de la menace de fermeture du dojo de son maître faute d’argent, Donaka va l’attirer dans ces filets, réveillant la noirceur qui sommeillait en Tiger.

Le film commence très fort. On y découvre une organisation secrète terrifiante dirigée par un homme des plus mystérieux et inquiétants, et dès les premiers combats la technique est déjà là, agrémentant une histoire bien ficelée par des affrontements très chorégraphiés et impressionnants. Le héros, bien qu’inconnu de par chez nous, est très charismatique et tout semblait nous diriger vers un film excellent, malheureusement le développement ne sera pas à la hauteur. Le schéma devient rapidement cyclique et donc prévisible, l’organisation se révélera être une semi-déception, et le championnat amateur ne viendra pas non plus combler nos attentes. Les combats finissent par prendre trop de place et n’innovent pas assez de l’un à l’autre, et on tombe carrément dans la caricature avec une fin plus que mitigée. Petite déception compte tenu du démarrage fulgurant, mais le film reste plutôt bon.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *