Le Goût de la vie


Le Goût de la vie
2007
Scott Hicks

Qu’est-ce que l’amour si ce n’est le moteur de toute vie ? Pour beaucoup, au delà de la gloire, la richesse ou la reconnaissance, c’est d’être aimer qui compte le plus. Il est donc normal que ce genre soit un incontournable au cinéma, et un indispensable pour toute personne romantique cherchant à trouver un écho au tourbillon d’émotions qui le traverse.

Il faut parfois surmonter des drames pour en apprécier les bons moments. Elle croyait avoir la vie qu’elle rêvait malgré la solitude, mais Kate (Catherine Zeta-Jones) va devoir apprendre à ne plus vivre que pour elle, ayant la charge de sa nièce (Abigail Breslin) suite à la mort de sa sœur. Elle se mettra même à craindre pour sa carrière de chef quand un assistant (Aaron Eckhart) un peu trop talentueux sera engagé pour l’épauler.

Passons directement à l’essentiel : Mark Isham est un génie. Quand on s’imagine une musique marquante, on pense naturellement aux thèmes orchestraux et épiques de certaines grosses production, eh bien ici le compositeur nous gratifiera d’une des meilleures musique jamais entendue. « Building a family » est un bijou de poésie, nous emportant dès la première note dans un océan de tranquillité, de beauté, de douceur. Un hymne à la vie retentissant, décuplant l’impact de séquences attendrissantes sur des âmes fébriles se reconstruisant ensembles. Certes, passé le drame initiateur, on est sur de la comédie romantique ronflante assez classique, mais entre le trio d’affiche formidable et ce supplément d’âme musical, on vole sur un petit nuage tout du long. Ainsi dont la vie a ce goût là.

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