Flemmard du 7°art : Les Dix Commandements

Ce fut dit, ce fut écrit, et cela s’applique : un épisode consacré à l’un des plus grands péplums de l’histoire, Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille. Septième vidéo pour le septième art, et peut-être la dernière comme le public ne suit pas.

https://www.youtube.com/watch?v=fW6isp64b3U

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Le Tournoi

Le Tournoi
2015
Elodie Namer

Ça n’était pas forcément une évidence vu le nombre de professionnels, même champions du monde, dont la discipline ne permet pas de vivre, mais quelques personnes gagnent leur vie de par leur expertise des échecs. Le film retrace les sept jours d’un tournoi du monde prenant place à Budapest. Grand favori de cette année, le jeune Cal (Michelangelo Passaniti), champion de France, est pourtant paralysé par les doutes, dépérissant à force de voir la femme qu’il aime (Lou de Laâge) se servir de lui comme simple amusement passager, de subir la pression de son entraîneur et des sponsors, et aspirant à retrouver le même plaisir de jouer que le petit garçon surdoué qui fait sensation.

Ce qu’il y a de bien avec les échecs, c’est que tout le monde sait tout ce qu’il y a à savoir dessus, tout le monde sait jouer ou presque, et seule une infime partie de la population se met à paniquer quand on évoque le rock, la permutation spéciale entre le roi et la tour si les deux pièces n’ont jamais bougé. Pourtant, le sujet est loin d’être très populaire au cinéma, et il faut se lever de bonne heure pour trouver ne serait-ce qu’un seul autre exemple (mise à part celui sorti il y a peu, Pawn Scarifice – Le Prodige en VF -, le seul autre qui me vienne est le téléfilm avec le gamin de Lost). On naviguait donc dans des eaux inconnues, et le résultat s’avère très bon. Un peu dans la même veine que La Crème de la Crème, le film met en avant un milieu d’intellectuels qui subissent une pression énorme, évoluant dans un cadre hautement bourgeois nécessitant une réponse primaire pour évacuer le stress, à ceci près que les cours et les exams sont remplacés par de l’entraînement et des championnats. Comme son aîné, le film met lui aussi en avant de jeunes talents en devenir, notamment la sublime Lou au regard si séduisant, et la courte durée du film est le fruit d’un beau travail de montage dynamique. Un film frais, nerveux et prenant, possédant en plus un cadre original.

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La Fée

La Fée
2011
Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

J’espère que les scénaristes, qui sont aussi les réalisateurs, et acteurs principaux pour deux d’entre eux, sont en hôpital psychiatrique, en cellule de dégrisement ou en prison, car non seulement c’est un délire qui ferait passer Les Herbes Folles pour un film lambda, mais en plus c’est carrément un gros foutage de gueule ultra fainéant qui tente de se poser comme une intellectualisation sociale alors que c’est aussi profond que Ninja Turtles.

Pour ce qui est du synopsis de la pseudo intrigue, on suit le gérant d’un hôtel belge dans sa romance improbable avec une fée. Venue comme ça un soir lui accorder trois vœux, elle va succomber à son charme, et il ne se quitteront alors plus, du moins pas de leur plein gré. Entre incrédules et profiteurs, les plus fous ne seront pas forcément ceux qui croient aux fées.

Se créer un univers décalé est une bonne chose, et vouloir briser les règles du cinéma est louable, mais encore faut il en faire quelque chose derrière. Car au fond c’est ça la vraie interrogation du film : est-ce un vrai travail de création ou une chaotique déstructuration ? Y a t-il une véritable démarche artistique derrière tout ça ? On peut franchement en douter, surtout quand le film tombe aussi bas que le coup de la personne qui parle au téléphone avec quelqu’un se trouvant juste à côté sans s’en rendre compte, d’autant plus quand le gag, d’un grotesque sans pareil, est utilisé deux fois. C’est mou, doublement de par la réalisation statique, les effets oniriques sont minables, et avec un humour aussi fin que Groland les jours de diète, on en ressort esquinté. L’originalité n’étant même pas si importante, on passera son chemin plutôt deux fois qu’une.

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Quai du Point-du-Jour

Quai du Point-du-Jour
1960
Jean Faurez

Certaines distractions sont parfois nuisibles pour la santé. Simple ouvrier travaillant à l’usine d’assemblage de Renault, Emile Dupont menait une vie ordinaire et modeste de célibataire endurci et résigné. Mais un soir, une charmante jeune femme d’à peine la moitié de son âge va faire irruption dans son appartement, cherchant à se cacher des forces de l’ordre suite à braquage qui a mal tourné. Homme d’honneur et bon samaritain, Emile va décider de prendre la jeune fille sous son aile et l’aider à se sortir du monde de truands dans lequel elle s’est enfermée. Seulement ce monde n’est pas prêt à se séparer d’elle, et Emile va avoir bien du mal à se faire entendre.

Qu’un film soit considéré ou non comme un classique, ça m’est complètement égal, et son année de sortie m’indiffère totalement. Qu’il est dix ou soixante ans, un film doit être jugé selon les mêmes critères, et c’est pour ça que je n’ai aucune pitié à taper sur les monuments du passé. Mais cette fois, ça ne sera pas le cas, au contraire. On peut souvent reprocher aux films de l’époque une misogynie caractérielle, mais ici on découvre avec amusement des personnages féminins fourbes et qui ne servent pas que de simples potiches, et le héros en prend régulièrement pour son garde car malgré sa posture d’homme fort et sa grande gueule, il suffit que son interlocuteur hausse le ton pour qu’il s’écrase et se liquéfie sur place. L’idée n’est pas bien originale, mais c’est bourré d’humour malin, avec des dialogues cinglants et une certaine « St Emile » qui est tout simplement l’une des meilleures idées que j’ai vu depuis des lustres. Si le film n’est pas exempt de défauts, notamment au niveau du rythme avec quelques flottements, l’écriture est drôle et le héros a une bonne bouille, avec une voix caverneuse et chaleureuse, conférant au film un ton très agréable.

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La Belle et La Bête

La Belle et La Bête
2014
Christophe Gans

J’ai très longuement hésité à me lancer dans cette aventure. Il faut dire que le célèbre conte n’a pour l’instant pas tellement fait ses preuves, car en dehors de la version Disney tout juste correcte, l’exemple le plus connu est la version française de 1946, qui en plus d’avoir passablement mal vieilli, possède une écriture et des interprétations exécrables. Certes, l’équipe du film a fait ses preuves sur de nombreux autres projets individuellement, et avec un budget colossal de 45 M€ le film se classe parmi les plus ambitieux de notre histoire, mais les critiques furent mitigées et commercialement le bide fut consommé (moins de deux millions d’entrées). Et effectivement, Disney reste en tête…

Est-il nécessaire de repréciser l’histoire ? Un abruti de père (André Dussollier) va avoir la mauvaise idée de voler une rose dans le jardin d’un prince déchu devenu une bête (Vincent Cassel), qui va du coup lui demander sa vie en échange après une dernière journée accordée avec sa famille (incluant Audrey Lamy). Se sentant coupable car après tout la rose était pour elle, sa plus jeune fille, Belle (Léa Seydoux), va se porter volontaire à sa place et va s’en retourner au château de la Bête. Va t-elle y trouver la mort ? Oh la la la, suspense insoutenable.

Redonner de l’intérêt à une histoire que tout le monde connaît de long en large, ça n’est pas à la portée de tout le monde, et le récent Cendrillon est un petit miracle qui ne trouve pas du tout d’écho ici. C’est si dommage quand on voit ce si beau casting et cette débauche de moyens pour un résultat si conventionnel et impersonnel. Il y a de ci de là quelques retouches mineures à l’histoire, mais pas suffisamment pour se la réapproprier, et si on retrouve un visuel magnifique, bourré d’effets spéciaux bluffants pour une production hexagonale, le niveau est très irrégulier. Les décors sont splendides, les effets de lumière envoûtants, mais dès qu’on touche aux créatures le réalisme s’envole, et ça frise même le ridicule. La Bête n’a rien de massive, ressemblant à un chat salement modélisé, l’animation de la biche est atroce, les chiens ressemblent à des pokémons (Galvaran), et les géants sont carrément hors sujet. L’histoire est aussi fade et clichée qu’à l’accoutumée, et le casting ne tient pas ses promesses, quasiment tous les acteurs surjouant. Peu de films de par chez nous ont autant de gueule et vont aussi loin en terme d’effets spéciaux, mais ça ne suffit par pour sauver le film, qui reste une version fade du conte.

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All Is Lost

All Is Lost
2013
J.C. Chandor

La survie en haute mer peut être très impressionnante, et les exemples au cinéma ne manquent pas. On se souvient bien sûr de la modeste barque dans Seul au Monde, de la magnifique épopée de L’Odyssée de Pi, aussi lamentable que fut sa fin, de l’errance tragique des pilotes américains de Invincible, ou encore le magnifique combat de Kon-Tiki, et ça ne sont là que quelques uns des exemples les plus marquants. Ce film espérait se poser lui aussi comme une référence du genre, mais ça n’est pas le cas.

Un homme seul face à l’océan. Parti en voyage à bord de son voilier pour l’aventure, un septuagénaire (Robert Redford) va devoir lutter contre un orage des plus violents. Les éléments vont se déchaîner contre lui, les ennuis techniques vont se multiplier, mais quoiqu’il arrive, s’il veut survivre, il doit tenir bon.

C’était un projet risqué et fort : tenir l’ensemble du film sans dialogues, avec un seul acteur et sans autre scénario que survivre aux déchaînements des flots. Avec 13 M$ dans le monde, ce fut un échec commercial. Repartant bredouille des principaux festivals, et n’ayant même pas décroché une nomination aux Oscars pour son interprète, ce fut une déception critique. Robert Redford le dira lui-même dans certaines interviews : « les responsables du studio sont des cons. S’ils avaient fait correctement leur boulot, le film serait allé très loin, notamment aux Oscars ». Une déclaration qui manque un peu de subjectivité, car le film est loin d’être irréprochable, et sa performance n’a rien de mémorable. Si le papy ne manque pas de ressources malgré son âge, certaines de ses réactions sont étranges voir débiles, et on ne se dit clairement pas qu’il s’agit d’une référence en matière de survie. Et puis surtout, l’absence totale d’histoire gène un peu, ne serait-ce que pour savoir les raisons de cette aventure et d’où lui vient cette volonté et la force de vivre. C’est bien fait, mais ça n’apporte rien au genre et ça manque de personnalité.

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Pauline détective

Pauline détective
2012
Marc Fitoussi

Après Hercule Poirot, Agatha Christie et autres Sherlock Holmes, voici le tour de Pauline (Sandrine Kiberlain). Journaliste spécialisée dans les affaires de meurtre, elle vivait assez mal sa rupture sentimentale, et décida de partir en vacances en Italie avec sa sœur (Audrey Lamy). Un petit break dans un hôtel luxueux censé lui changer les idées, mais dès son troisième jour sur place, les affaires vont reprendre. Sa voisine de chambre, avec qui elle a dû faire chambre commune la première nuit, serait apparemment partie dans la précipitation, mais Pauline va tomber par hasard sur ses affaires laissées sur place, cachés dans une remise. On l’aurait en réalité retrouvée morte dans son lit. On parle de causes naturelles, mais elle n’y croit pas.

Nostalgique de l’époque des enquêtes policières amatrices des livres de jeunesse, style bibliothèque rose, le réalisateur a voulu leur rendre un hommage en tentant d’en reproduire tout le charme. Ainsi, on suit une jeune fougueuse qui ne recule devant rien, où coïncidences et véritables enjeux se mêlent pour nous embrouiller, le tout dans une ambiance bon enfant où le danger n’est pas vraiment présent. C’est coloré, potache et complètement loufoque, mais le dosage ne marche pas vraiment. On tombe souvent dans l’excès et le film tient plus de la caricature un peu bancale. On s’amuse par moments et on a tendance à s’attacher aux personnages, mais sans vraiment se prendre au jeu. Le film n’a d’ailleurs pas séduit son public, et le projet de feuilletons qu’avait son réalisateur est tombé à l’eau. Il a tenté, il s’est planté.

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Les Jardins du Roi

Les Jardins du Roi
2015
Alan Rickman

Immense acteur britannique à l’élégance et à la classe légendaires, Alan Rickman nous revenait il y a quelques mois avec son second film en tant que réalisateur, 17 ans après sa première tentative. L’histoire peut s’avérer décevante, et l’homme ne s’est pas toujours montré à la hauteur de sa noblesse, surtout envers les femmes. Pour pallier à ce manque et nous redonner espoir en notre espèce, le cinéaste nous propose une reconstitution historique sublimée de la grande époque de la France.

Quand on est roi, on marque forcément l’histoire, mais pour ne pas être un parmi tant d’autres, Louis XIV (Alan Rickman) voulait laisser derrière lui un témoignage de sa grandeur et la splendeur de son royaume. Souhaitant s’établir en campagne, à Versailles, il va commander au grand jardinier Le Notre (Matthias Schoenaerts) la construction de jardins somptueux sans pareil dans le monde. Cherchant à s’entourer des plus compétents et inventifs, il va recruter Sabine De Barra (Kate Winslet), complètement chaotique et loin de ses critères de rigueur, mais à l’inventivité inspirante.

Ah la la, si seulement c’était vrai… J’aurais aimé me dire qu’une femme fut l’une des principales architectes de la réussite des jardins de Versailles, mais ça n’est pas le cas. Point de femmes fortes et respectées à l’époque, ou du moins pas celle la. Du coup on peut se mettre à douter de tout comme le film est une fiction, notamment en ce qui concerne l’homosexualité du frère du roi, interprété par Stanley Tucci. On aurait aimé se dire que notre roi Soleil était quelqu’un d’aussi bon, et que cet après-midi au jardin n’était pas qu’une fable. Et c’est là toute la force du film : c’est tellement beau, simple et chaleureux qu’on aimerait y croire, qu’on se prend au jeu et qu’on adhère à ce point à son histoire. Il faut dire que la beauté des décors, la propreté de la réalisation, la grandeur des costumes et l’immense talent des acteurs fait pour beaucoup dans cette immersion. Le récit manque un peu d’originalité et de fougue pour qu’on puisse parler d’œuvre majeure, mais l’expérience n’en reste pas moins enivrante.

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No Escape

No Escape
2015
John Erick Dowdle

Mauvais démarrage, mais possible bon maintient. Pas tellement populaire au moment de sa sortie, le film regagne peu à peu l’adhésion du public, à l’image des récents Fury et World War Z, un peu bashé par principe au début, puis dont la réelle qualité a fini par primer (enfin relative pour le tank). Néanmoins, cette fois on part de vraiment bas, et pas sûr que ça suffise pour en faire un succès. Il faut dire qu’entre un réalisateur cantonné au cinéma horrifique depuis longtemps et un acteur principal qui n’a rien fait d’autre en tant qu’acteur que des comédies depuis plus d’une décennie, cette course poursuite en mode survie sonnait un peu trop faible. Comme quoi, il ne faut pas être trop prompt à juger car c’est vraiment pas mal du tout.

Héros ou criminel, tout est une question de point de vu. Muté en Thaïlande par son agence américaine d’assainissement de l’eau, Jack (Owen Wilson), venant tout juste d’arriver avec sa femme (Lake Bell) et ses deux filles, pensait faire le bien en améliorant la vie des locaux, mais ces derniers ne sont pas du même avis, se sentant trahis par certaines magouilles, à tel point qu’une révolte va éclater. Prit au dépourvu dans une ville qu’ils ne connaissent pas, Jack et sa famille vont devoir survivre à une guerre civile impitoyable où nul endroit n’est sûr pour se cacher.

Vous voyez World War Z ? Remplacez les zombis sur fusée par des asiatiques démoniaques et le héros solitaire et classieux par un père un peu paumé qui tente de faire de son mieux et vous aurez cette fuite effrénée, avec en prime Pierce Brosnan qui vient jouer les samaritains. Deux films très similaires, que ce soit niveau ambiance ou question déroulement. On commence tranquille en mode détente, presque comique, puis on bascule dans la violence avec une grosse partie explosive qui alterne les phases stressantes d’infiltration, avant un dernier passage à la fois plus calme mais tout aussi intense. De même, les deux films ne se prennent pas trop au sérieux tout en l’étant carrément côté histoire, mais misant principalement sur du gros divertissement ultra dynamique. Ça court de partout, les bâtiments explosent, les balles sifflent, les gens tombent , et on est agréablement surprit par le peu de censure. La tension est palpable, la menace latente, et difficile de parier sur qui s’en sortira ou non tant tout peut basculer pour n’importe qui à n’importe quel moment. Le sujet est un peu pauvre et le phénomène improbable, surtout dans de pareilles propensions, mais pour peu qu’on ferme les yeux dessus, ça se tient et le traitement est vraiment bon, avec un ambiance qui nous prend carrément aux tripes. Rien de novateur ou transcendant, mais du travail de très bonne facture pour une purge d’action bien fun.

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Broken Horses

Broken Horses
2015
Vidhu Vinod Chopra

À s’agglutiner autour des grandes villes on aurait tendance à l’oublier, mais les Etats-Unis sont avant tout de vastes étendues aux larges zones inhabitées ou si peu que seuls ceux qui y sont nés peuvent connaître, et la vie y est si dur que tous les moyens sont bons pour s’en sortir. Dans une petite ville à la frontière mexicaine, les truands sont légions et les gangs prospèrent, et le shérif du coin l’a payé de sa vie, laissant derrière lui deux orphelins. L’aîné, Jacob (Anton Yelchin), a refait sa vie à New-York et y est violoncelliste, mais son petit frère Buddy (Chris Marquette), un peu attardé, fut pour sa part embrigadé dans le gang de Julius Hench (Vincent D’Onofrio), et il ne compte pas s’en séparer.

Dans les films, plus une ville est petite et isolée et plus ça craint. Point de film d’horreur ici, mais c’est loin d’être la joie : un drame familial, un jeune crédule formaté, un milieu dangereux et un changement qui agace les mauvaises personnes. C’était écrit, ça devait partir en vrille, et ça n’a pas manqué. Donc forcément, on s’attend à beaucoup de choses, presque tout en fait, et c’est vraiment classique, que ce soit l’histoire ou la direction artistique. Une ambiance pesante, stressante, limite angoissante, mais rien de bien original. Ce qui change un peu la donne, outre la fraîcheur du casting, c’est le personnage demeuré du frère, de plus en plus attachant, avec deux scènes remarquables liées : celle du repas à trois puis de la confrontation avec l’évocation du cheval, toutes deux d’un grand impact dramatique. Ça ne change pas la face du monde, mais ça suffit pour faire la différence et nous convaincre.

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