L’Incroyable aventure de Bella


L’Incroyable aventure de Bella
2019
Charles Martin Smith

Connaissez-vous L’Incroyable voyage ? Eh bien de deux choses l’une, soit les producteurs jouent sur la nostalgie du film, soit ils partent du principe que les gens l’ont oublié et qu’un remake pas vraiment assumé peut le repomper allégrement. Si les spectateurs semblent l’avoir beaucoup apprécié, l’idée avait visiblement ses limites tant l’échec fut retentissant, peinant à amortir la moitié du budget hors promo (81 M$ bruts pour 61 M$ de budget). Mais en vrai, le film a suffisamment d’originalité pour renouveler la formule.

Une loi injuste, un agent véreux et paf : la pauvre chienne Bella va se voir priver de sa famille (Ashley Judd, Jonah Hauer-King et Alexandra Shipp), obligée de partir à 650 km de là. Loin de se douter qu’en réalité sa dite famille mettait tout en œuvre pour pouvoir l’accueillir à nouveau et qu’elle était sur le point de rentrer à la maison, elle va décider d’entreprendre elle-même ce voyage de retour.

Le concept est peu ou prou le même que L’Incroyable voyage : un retour raté de peu, et un immense voyage à travers les Etats-Unis pour retourner à la maison. La mise en contexte est ici plus développée, notamment ce qui entoure la complicité avec les maîtres, bien plus mis en avant, et pour ce qui est du voyage il y a du pour et du contre. Plus d’émotion, de rencontres marquantes, mais le voyage en lui-même est moins impressionnant, moins centré sur les immenses paysages américains, et on passe d’un groupe attachant avec une belle complicité, à une aventure plus solitaire. Chacun des deux films a donc de solides arguments faisant pencher la balance de leur côté, mais l’aîné a forcément la primeur de son âge et l’aura nostalgique l’entourant. De plus, il est dommage qu’à certains moments la production ait choisi des doublures numériques, voir carrément ne faire que des effets spéciaux pour les animaux dits dangereux, ce qui nous sort régulièrement du film tant la différence est flagrante. Chapeau pour l’intégration et les interactions, mais au niveau de la modélisation on repassera. Du pur film familial comme on en fait que trop rarement, et si le concept est un peu trop proche d’un classique qui lui reste supérieur, on passe tout de même un très bon moment.

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Misery


Misery
1991
Rob Reiner

Classique parmi les classiques, Misery est à la fois un classique de la littérature, adapté de l’auteur le plus prolifique de tous les temps, Stephen King, mais cette adaptation cinématographique est elle-même devenue un classique, notamment saluée pour son infirmière folle qui a raflé l’Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle. Plus de trois décennies plus tard, est-il encore aussi ce monument du septième art ?

Ecrivain de seconde zone embourbé depuis longtemps dans sa série sur la famille Misery, Paul Sheldon (James Caan) rentrait de son gîte habituel où il écrit chaque nouveau livre, avec cette fois la volonté de mettre fin à sa saga à succès où son livre à paraître allait tuer son héroïne. Seulement voilà, un accident de voiture sur le retour en décidera autrement, puisqu’il sera « secouru » par Annie Wilkes (Kathy Bates), sa plus grande fan. Un sauvetage qui va en fait être une séquestration où Paul devra réécrire son nouveau roman pour correspondre aux attentes de sa ravisseuse, et attention à ne pas la contrarier.

Un concept fort qu’est celui de la détention où la prison devient ici un chalet isolé, entouré par un désert de neige, et où le prisonnier est lourdement handicapé de part les blessures de son accident, le privant d’un bras et de ses deux jambes. Le malaise laisse vite place à l’inquiétude, puis à la terreur de se dire que ce sauvetage n’en est clairement pas un, et qu’il va devoir se plier à la volonté de la maîtresse des lieux pour rester en vie. Simple mais efficace, dans une mise en abîme de la toxicité de certains fans, message peu anodin puisque adapté d’un roman, donc un écrivain qui se met directement en scène. Le suspens quant à la folie de l’hôte des lieux n’est pas là, tout étant d’une évidence claire dès le début, mais on est plutôt sur un suspens entourant la possibilité ou non pour l’écrivain de s’en sortir, et de voir les stratagèmes qu’il utilisera pour essayer d’y parvenir. Globalement c’est plutôt une autoroute manquant de subtilité avec des fusils de Tchékhov bien trop évidents, mais on passe un bon moment avec effectivement une prestation remarquable concernant madame Wilkes. De là à parler de monument du genre, on en est loin, mais même aujourd’hui ça reste très efficace.

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Pokémon Legends Arceus


Pokémon Legends Arceus
2022
Nintendo Switch

Quelle erreur ! Alors que j’avais beaucoup trop de temps à l’époque, j’avais carrément zappé le jeu pour deux raisons : je croyais en avoir déjà trop vu en me gâchant l’expérience à travers moult let’s play sur twitch, et surtout je ressortais tout juste du « remake » 4G qui était sorti trois mois plus tôt dans un état lamentable (au point de ne même pas en écrire la critique), remaster fainéant bourré de bugs à peine croyables et faisant l’impasse sur le contenu de Platine. Comme pour punir Pokémon Compagny, j’avais donc esquivé ce qui s’annonçait comme un spin-off peu important à la Breath of the wild, un Zelda que j’ai très peu apprécié et que j’ai mis trois ans à enfin terminer tellement la formule m’étais passée au dessus. Et pourtant, c’est de loin l’épisode le plus ambitieux et intéressant depuis pour ainsi dire la création de la licence, habituée à évoluer le moins possible depuis trente ans.

Graphismes : 12/20 (05/20 la technique, 17/20 la direction artistique)

Diantre que les gens ont gueulé ! Distance d’affichage atroce, clipping ahurissant, quasi absence de texture, que ce soit au sol, sur les rochers ou les bâtiments, et quand le jeu tourne autour du fait de capturer des créatures sauvages, ne pas les voir de loin, voir se faire surprendre par un contact avec l’un d’eux même pas affiché à l’écran, c’est une tannée. De plus, si le jeu tourne très bien sur Switch 2, apparemment il tournait à un lamentable 15-25 fps sur Switch première du nom, ce qui est pratiquement injouable. De la part du studio le plus lucratif de l’histoire (coûts de développement moindres, recettes ahurissantes), c’est une honte absolue. Oui mais.

Ayant prit Héricendre en starter, je dois bien avoué avoir prit une sacrée claque face aux animations de flammes, absolument magnifiques. Et globalement, le jeu est de très loin le plus abouti de toute la saga, tant au niveau de la direction artistique que de la mise en scène. Les animations sont magnifiques, le rapport d’échelle est bien plus impressionnant avec des Pokémons qui font enfin plusieurs mètres de haut, notamment avec les barons et dominants, et au niveau de l’ambiance générale, le style est à la fois proche d’un Breath of the wild mais en plus tranché, plus stylisé. Oui, la technique est indigne, mais j’ai réussi à passer totalement outre car pour une fois la licence a laissé son côté cartoon pour un rendu plus mature embrassant le style japon féodal, et c’est une franche réussite.

Jouabilité : 14/20 (16/20 sur Switch 2)

On en rêvait depuis l’annonce de l’arrivée de la licence Pokémon sur la console Nintendo Switch, capable de faire tourner des jeux ambitieux : un open-world Pokémon où l’on se promènerait au milieu des pokémons, qu’on pourrait attraper en temps réel. Si le jeu est tout de même découpé en zones, avec d’ailleurs un système de hub catastrophique où il faut retourner en ville pour changer de zone, le rêve est enfin réalité, pouvant lancer des pokéballs à tour de bras pour capturer le plus de monstres possibles. Le système n’est pas parfait, le lag sur Switch étant infernal, mais c’est grisant et on souffle fort quand on se trouve à devoir capturer l’un d’eux à l’ancienne en l’affaiblissant dans un combat. Clairement, ce style de capture est exactement ce dont la licence avait besoin. Après, on retrouve les combats tour par tour classiques, mais à la fois avec une mise en scène plus belle que jamais, mais avec également un ajout sympathique avec les modes rapides et puissants qui permettent de se sauver de certaines situations, car le jeu est dur. Enfin une vraie difficulté, avec notamment un « boss de fin » (en réalité boss de seconde fin) des plus retors car l’ordre des tours continue à chaque changement de pokémon, ce qui fait que l’adversaire peut systématiquement mettre une réponse efficace après chaque mort et potentiellement faire un mort à son tour, alors même qu’il faut enchaîner une team de 6 puis deux boss sans aucun soin, chose qui m’a obligé à monter une équipe lvl 75 et faire une dizaine d’essais.
Parlons aussi brièvement des combats de boss, difficiles également, avec une belle mise en scène puisque certains font littéralement la taille d’une montagne ! Pokémon Ecarlate et Violet reprendront un peu de ce principe avec leurs propres dominants, mais sans l’originalité ni la démesure. Et entre deux missions principales, le joueur pourra s’occuper à remplir son Pokédex ou les missions qui y sont liées, sympathique, mais redondant, et c’est d’autant plus dommage que les niveaux de membre Galaxie sont long à débloquer et qu’on se retrouve bloquer dans l’aventure à cause de ça, même en prenant le temps de bien se balader et capturer le plus de créatures possibles. Là encore, l’équilibrage est décevant, empêchant le titre de prétendre aux plus hautes cimes, puisque le farm et le crafting (récupérer des ressources pour créer notamment les pokéballs pour capturer les monstres) sont trop limités, faisant que le joueur sera constamment à cours de tout, et surtout d’argent. Je n’ai personnellement jamais dépensé un centime pour autre chose que augmenter la réserve du sac (une tannée qui oblige à constamment aller tout déposer), et je ne suis même pas arriver au bout des possibilités. Il reste pas mal de points perfectibles à revoir, à peaufiner, mais c’est clairement le genre de jeu auquel j’aspirais et j’ai prit un plaisir immense.

Durée de vie : 14/20 

Ca aurait pu être un équilibre dantesque, mais non. Trop de légendaires sont inclus dans la quête principale, alors que ça aurait été un post-game incroyable, et à l’inverse la quête principale nécessite trop de temps à faire des missions annexes pour compléter le Pokédex et ainsi gagner des niveaux de team Galaxie. De plus, deux points sont dommageables : il reste deux missions principales une fois le générique de fin passé (pardon ?), et pas des moindres puisque la dernière est ni plus ni moins que la rencontre avec Arceus, alors même que le jeu lui est dédié. Pire, il faut avoir complété à 100% le Pokédex pour avoir accès à ce dernier combat, chose qui dépassera de loin la patience de la plupart des joueurs, dont moi. En ligne droite, j’ai pu voir le générique en 20h, puis il m’a fallut cinq heures de plus pour venir à bout du dresseur ultime, mais je n’ose imaginer le temps qu’il faudrait pour atteindre les quasi 250 pokémons du Pokédex régional puisque j’ai terminé ma course à moins de 190 alors que j’ai écumé chaque zone. Et le souci, c’est que beaucoup dépendent de failles aléatoires, et la redondance du système atteint déjà largement ses limites au bout de 25h. Et le problème, c’est que toutes les missions annexes sont axées autour de la complétion du Pokédex, sans zone de combat ou autre, décuplant la redondance d’un post game peu encourageant.

Bande son : 17/20

Déjà que la bande originale de la quatrième génération est un banger, ce retour dans le passé en livre des arrangements d’antan incroyables, arrivant même à intégrer de façon ingénieuse les quelques notes de flute de l’écran titre du jeu d’origine pour en faire un élément de l’histoire. Plus que des réorchestrations et des hommages, c’est une véritable réinvention de la quatrième génération. Reste ces personnages qui semblent vouloir parler, mais qui n’ont pas bénéficié de doublage, une évolution naturelle que même la licence Zelda a fini par sauter. A quand le tour de Pokémon ?

Scénario : 09/20

Annoncé comme un jeu plus mature qui explorerait en profondeur les légendes de Sinnoh, à l’époque où la région s’appelait Hisui, c’est une petite déception. Difficile d’espérer honnêtement le niveau d’un Final Fantasy pour la licence Pokémon, il n’empêche que cette plongée temporelle est très timide. Pas grand chose à se mettre sous la dent en dehors de clin d’œil faciles et un peu vides, alors même qu’on croise des temples anciens où l’on aurait aimé se perdre, voir découvrir un tout nouveau lore. L’ambiance est réussie, mais le fond est très léger.

Note Globale : 14/20

On en rêvait, il est là : le grand Pokémon en monde ouvert ! Enfin on peut réellement capturer des pokémons comme dans l’anime, l’appel de l’aventure est dantesque et cette plongée dans le Sinnoh d’antan est une franche réussite tant la mise en scène est aboutie et que la direction artistique est magnifique. Que demander de plus ? Que la note d’intention aille avec une réelle ambition, largement plombée par une technique catastrophique et divers soucis de redondance et d’équilibrage qui semblent indiquer que les phases de test n’ont peut-être même pas eu lieu. Et on ne le dira jamais assez, quand on est la licence la plus rentable de tous les temps et qu’on a vendu plus d’un demi milliard de jeux, ne pas plus soigner ses œuvres est une honte absolue. Un vent de fraicheur salvateur, qui malgré tous ses défauts est probablement l’expérience Pokémon la plus aboutie à ce jour.

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Le Murder Club du jeudi


Le Murder Club du jeudi
2025
Chris Columbus

Visiblement très satisfaits des scores de leur nouvelle franchise d’enquête « who done it ? » dont le troisième A couteaux tirés sort très bientôt, Netflix est allé chercher un réalisateur de renom dont la carrière n’a plus aucun sens depuis deux décennies, Chris Columbus, pour transposer le principe dans un cadre assez cocasse : une maison de retraite. Le genre se faisant rare et le casting faisant très envie, ma curiosité était donc piquée au vif.

Dans un domaine pour riches retraités dans le Yorkshire, tous les jeudis un petit groupe d’entre eux (Helen Mirren, Ben Kingsley et Pierce Brosnan) se réunissent pour s’amuser à enquêter sur des meurtres. Une occupation comme une autre, avec l’arrivée d’une ancienne infirmière pour apporter un regard neuf sur une disparition non élucidée datant de près d’un demi siècle. Seulement voilà, cette théorie va devoir faire place à la pratique quand le propriétaire du domaine va être brutalement assassiné.

Tous ceux qui ont poncé les jeux Unlock le savent très bien, il peut être tellement grisant de se prendre pour un enquêteur, surtout quand le suspens est bien récompensé avec une histoire solide où tout se recoupe. Sans révolutionner la formule, le film l’exécute très bien, avec moult rebondissements, fausses pistes et impasses, mais où finalement tout amène de manière utile à une conclusion intelligente. Un classicisme qui pourra en rebuter certains, y voyant là un léger manque d’imagination, mais c’est diablement efficace. Avec en prime un casting cinq étoiles (incluant également David Tennant, Richard E. Grant et Jonathan Price), le tout dans un cadre très Downton Abbey, j’y ai prit un plaisir indéniable. Un film léger, amusant et abouti.

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La Faille


La Faille
2007
Gregory Hoblit

La justice est un sujet fascinant, et le genre du film de procès est un thème qui me tient souvent en haleine, d’autant que les grandes réussites y sont légion comme avec les très bons Le Juge et Anatomie d’une chute, mais surtout les immenses claques Les Sept de Chicago ou Le Procès Goldman. J’avais déjà vu ce film peu après sa sortie, mais c’était donc il y a près de deux décennies, de quoi l’avoir quelque peu perdu dans les limbes des souvenirs vaporeux.

Spécialiste en aéronautique, Ted Crawford (Anthony Hopkins) va un jour surprendre sa femme (Embeth Davidtz) entrain de le tromper avec un policier (Billy Burke). Pour se venger, il va carrément décider de la tuer, mais pas sans réfléchir à un plan pour s’en sortir sans la moindre conséquence. Certain que l’affaire est pliée et que le procès n’est qu’une simple formalité, un jeune procureur (Ryan Gosling) va s’y casser les dents, loin de se douter de la fourberie qu’avait préparé Crawford.

Bon dieu que c’est rageant ! On est vraiment passé à un cheveux d’un excellent film, une référence du genre, mais qui va s’avérer hautement imparfaite, voir décevante. On a l’impression d’y retrouver un Hannibal au meilleur de sa forme, préparant méticuleusement son plan avec un calme glaçant, et tout le début du film est d’une tension incroyable, dévoilant au passage un casting assez fou (on retrouvera également Cliff Curtis, Zoe Kazan et Rosamund Pike). On pourrait croire à un plan si fourbe qu’il en profite pour faire accuser – voir condamner – l’amant, ce qui aurait été logique et grisant d’un point de vue machiavélique, mais non, il s’agit simplement de chercher cyniquement une faille dans le système juridique. Ce n’est plus du génie criminel, mais simplement de la lâcheté vicieuse, ce qui personnellement m’intéresse beaucoup moins. Si quelques idées sont réussies, comme le jeune arrogant remis à sa place, ou encore la conclusion un peu plus maligne, ce formidable vivier se meurt sur toute sa moitié passé la première demi-heure. Un ventre mou des plus terribles comme j’en ai rarement vu. En résulte une version petits bras et frustrante de Hannibal, vouée à redevenir très vite un vague souvenir pas bien important.

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Caramelo


Caramelo
2025
Diego Freitas

C’est presque devenu une norme sur Netflix : régulièrement des productions de pays dont on entend peu voir jamais parler cinématographiquement, en l’occurrence le Brésil, se met d’un coup à truster le top des films les plus vus avec un bel engouement populaire. L’art des algorithmes, d’autant que l’originalité du film s’arrête là.

Jeune sous-chef dans un grand restaurant, Pedro va voir se réaliser la chance de sa vie : gagner la place de chef et pouvoir imposer son propre menu et des spécialités qui lui tiennent à cœur. Mais sa vie va se trouver encore plus bouleversée quand un chien fougueux va débarquer, détectant en lui une nouvelle encore plus dévastatrice : un cancer.

Entre film de cuisine, film sur la maladie et comédie romantique, le film se laisse regarder sans déplaisir, mais pêche à se démarquer sur l’un des tableaux. Le côté nourriture ne fait pas autant saliver qu’un #Chef par exemple (revu juste après, et bien plus abouti il faut bien l’avouer), la romance est assez expéditive, sur une autoroute de l’amour, et le traitement de la maladie est aussi très classique. Non pas que le film fasse mal l’un des points précédemment cité, mais il est juste trop tiède, souffrant de la comparaison avec des films comme Marley & moi ou Nos étoiles contraires, et globalement tout est d’un niveau de prévisibilité digne d’une IA qui aurait pondu le scénario. Est-ce déjà le cas ? Netflix a t-il profiter de laxismes brésiliens sur ce point précis pour expérimenter ? Probablement pas, mais le doute reste permis. Ca reste sympathique, mais il ne faut clairement pas en espérer plus que du téléfilm qu’on regarde d’un œil distrait.

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Identity


Identity
2003
James Mangold

Souvent cité parmi les films ayant un plus gros twist (retournement de situation inattendu), le film m’avait laissé un vague souvenir qu’il était tentant de raviver, d’autant que depuis son réalisateur James Mangold a eu une belle carrière, bien que responsable de ce qui est peut-être le plus gros échec commercial de l’histoire avec la dernière aventure d’Indiana Jones qui a perdu potentiellement 300 M$ d’après les dernières rumeurs.

Que s’est-il réellement passé dans ce motel ? Alors que dix ans plus tard un procès pour meurtre est en cours, on suivra cette nuit sordide où en pleine tempête dix inconnus (incluant John Cusack, Ray Liotta, Amanda Peet ou encore Clea DuVall) se sont retrouvé bloqués dans un même motel où les disparitions inquiétantes vont laisser place à de violents meurtres.

Voici l’exemple parfait de la fausse bonne idée, où quand le scénariste – les en l’occurrence – se croit super original alors qu’il a juste pondu une bonne grosse bouse. Tout le concept du film est un thriller / slasher où des gens meurent les uns après les autres, cherchant donc qui est le tueur, pourquoi et tout le tintouin, avec en prime une double narration (avec Alfred Molina) qui pose les enjeux sur les conséquences judiciaires de tout ça. Problème, le retournement de situation est d’une bêtise sans nom, qui non seulement invalide totalement la double narration, qui n’a juridiquement aucun sens (quelles sont les charges bordel ???), mais qui surtout annihile tout l’intérêt même du film. C’est comme si une histoire se terminait par « en fait c’était un rêve », où clairement tout ce que l’on a suivi était faux et sans aucune importance. On esquive de peu un niveau aussi bas de conclusion, mais ça reste hautement décevant et surtout ça rend 90% du film bon à jeter à la poubelle, car vide d’enjeux. Bien tenté, et le film n’est pas mal fait ou quoi, mais son histoire est juste ratée.

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Kaamelott – Premier volet


Kaamelott – Premier volet
2021
Alexandre Astier

Ah Kaamelott, série française mythique qui nous a fait hurler de rire durant quatre saisons au format court, gagnant progressivement en intensité dramatique jusqu’à une saison 5 colossale, véritable bijou poétique sur la dépression. Plus mitigée, la sixième et dernière saison avait une ambition plus grande encore, nous plongeant dans le passé avec une grande maîtrise du spectacle, de l’émotion, développant le lore avec brio, malgré quelques ratés sur l’humour un brin moins aboutie. Néanmoins, les promesses d’avenir étaient dantesques, créant des attentes intenables pour ce premier film, que j’avais alors rejeté en bloc à sa sortie, au point de ne même pas en écrire la critique. A l’approche de la suite de la « trilogie » (qui sera finalement à minima une quadrilogie avec le second volet découpé en deux), il était grand temps de lui laisser une seconde chance. Il est vrai que des films comme Avengers Endgame m’avait hautement déçu à sa sortie, ayant imaginé trop de choses impossibles, alors que désormais c’est tout simplement mon Marvel préféré. Est-ce le cas ici ? Non.

C’était la promesse après deux saisons à se battre contre sa dépression et ses démons internes, Arthur allait enfin se reprendre en main et redevenir un héros ! Non ? Ah non, finalement l’histoire reprend son fil environs 10 ans plus tard, alors que Arthur Pendragon ( Alexandre Astier) fuit toujours son destin et ses responsabilités, se cachant depuis tout ce temps. Ce sont finalement un contrebandier et un chasseur (Clovis Cornillac et Guillaume Gallienne) de prime qui vont le remettre au duc d’Aquitaine (Alain Chabat), qui l’obligera à constater d’à quel point le Royaume de l’Ogre est tombé en ruine suite à la tyrannie imposée par Lancelot (Thomas Cousseau).

Que c’est triste de voir ainsi balayé deux saisons entières de développement de personnage pour en revenir au point redondant et donc lassant du roi fuyant ses responsabilités. Mêmes situations, mêmes personnages, mêmes dialogues et même humour, avec du fan service reprenant certaines des blagues cultes de la série comme le coup de la chemise trop molle. Un manque de renouveau très dommageable, mais c’est en réalité là où le film est le meilleur, car en dehors de ça, tout ce qui est « original » est soit inutile soit raté. Toutes les séquences du passé n’apportent rien, seulement quelques jolis costumes et décors, on ne voit que trop peu de la tyrannie qui semble en réalité bien molle, le jeu avant le rocher est d’une lourdeur sans nom, le design des burgondes est atroce, et puis surtout inclure de nouveaux personnages – surtout insipides – était une erreur tant cela alourdi le récit et empêche un peu tout le monde d’exister vu la quantité de personnages de la récit revenant : Léodagan (Lionnel Astier), Séli (Joëlle Sevilla), Guenièvre (Anne Girouard), le roi Loth (François Rollin), Perceval (Franck Pitiot) et Karadoc (Jean-Christophe Hembert), Dame Mevanwi (Caroline Ferrus), Bohort (Nicolas Gabion), Merlin (Jacques Chambon), la Dame du Lac (Audrey Fleurot), Père Blaise (Jean-Robert Lombard), Dagonet (Antoine De Caunes), l’archiviste (Christian Clavier), la duchesse (Géraldine Nakache) et bien d’autres. Avec autant de personnages, la plupart n’auront qu’une poignée de dialogues, faisant presque de la figuration, et c’est bien normal tant une saison dépassait forcément les six heures de métrage.

La série pouvait-elle ne serait-ce que revenir en film ? Assurément, les livres V et VI avec une puissance cinématographique indéniable, mais pas comme ça, car le film semble perdu le cul entre deux chaises. En recyclant les thématiques et enjeux des dernières saisons, le film semble vouloir viser un public plus large, même ceux ne connaissant pas la série, alors même qu’il passe son temps à y faire des références avec trouzemille personnages autrement pas introduits. C’est confus, peu inspiré ou volontairement fainéant, et les enjeux semblent bien maigres. Espérons que la suite saura enfin faire évoluer l’histoire, car vraiment ce premier film est foncièrement raté, malgré tout mon amour pour l’univers et l’équipe qui y a œuvré derrière.

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Blind


Blind
2022
Shin Yong-hwi & Jang Jeong-do

En voilà une série qui porte bien son nom ! Disponible sur Amazon Prime, service révolutionnaire de streaming qui entrecoupe chaque épisode de trois pubs, rivalisant de dégout avec la télévision pour nous pourrir l’expérience… Bref.

Que faire quand on voit un gamin seul dans la rue ? L’esclavage bien sûr ! Faire trimer les garçons à la mine, et balancer les filles dans de sordides villas où de riches pédophiles assouvisses leurs plus bas instincts. C’est exactement ce qu’il s’est passé au centre « Hope », et 20 ans plus tard la vengeance a sonné. Deux frères liés à ce traumatisme, l’un policier, l’autre juge, vont tenter de faire la lumière sur les meurtres du joker, qui s’amuse à tuer les personnes les plus chères de ceux liés aux exactions de Hope.

Quelle déception ! Un sujet en or que de traiter des pires violences imaginables : torture, viol et meurtre de jeunes enfants, avec tous les abus de pouvoirs possibles. Seulement dès le début vient se poser un problème moral : pourquoi tuer les proches, et pas les bourreaux directement ? Une injustice totale, où vouloir infliger la pire souffrance psychologique prime sur toute notion de justice ou de morale. D’autant que la gravité des crimes est très disparate, mais pas la violence des représailles, avec des bavures ahurissantes. On devrait être en empathie avec cette vengeance ô combien justifiée, mais l’exécution est aussi aveugle que maladroite.

En parlant d’aveugle, il va falloir aborder ce qui est peut-être le plus gros souci de la série : la connerie ahurissante des protagonistes. Si la série fait 16 épisodes, et non 6 ou 8 vu le peu qu’il y a à raconter au final, c’est tout simplement parce que les personnages sont cons, en plus d’être assez mal interprétés (mention spéciale aux frères jouant toujours la même expression, ou numéro 13 qui ne fait que le psychopathe). Tout ce qui empêche la vérité d’éclater, le meurtrier d’être arrêté fissa, c’est que les personnages ne se parlent pas, ce cachent constamment des choses de façon flagrante sans qu’aucun ne cherche à creuser. Pire, le policier bat absolument tous les records de connerie : par deux fois une personne est en danger, il le sait et est juste à côté, prêt à pouvoir la sauver, mais non, il part ailleurs pour chercher une autre piste comme le golmon originel. J’en ai même eu un sacré fou rire quand ce teubé absolu va carrément débarquer sur une scène de crime potentielle où tout se joue encore, avec des otages et plusieurs personnes dangereuses ayant commis des meurtres, et ce en claxonnant. Oui oui, ah que coucou les méchants, attention tenez vous prêt, un policier au cerveau atrophié, qui vient systématiquement sans renforts, débarque. PARDON ???!!! Le côté enquête aurait pu être sympa, le sujet était grave et important avec moult mystères qu’on attendait de pied ferme, mais le tout est artificiellement étiré par manque de communication, par connerie, à tel point que trop souvent l’histoire en devient juste débile. Une bien belle déception…

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Pokémon Ecarlate & Violet


Pokémon Ecarlate & Violet
2022
Nintendo Switch

Si j’avais pu y jouer à sa sortie, et même le finir en décembre 2022, il faut bien avouer que la quantité de bugs sans commune mesure rendait toute critique compliquée, d’autant que pour une fois, Gamefreak a tenté de rattraper ses erreurs en déployant moult patchs au fil des mois, histoire que les gens reviennent sur le jeu avant la sortie des DLC (que je n’ai suivi que par vidéo). Est-ce pour autant une raison de lui laisser une seconde chance ? D’autant que l’expérience initiale n’était pas si atroce, au contraire, il y soufflait un vent de fraicheur agréable. Désormais on le sait officiellement, le jeu a été à ce point mal optimisé car il était pensé pour une Switch pro devant sortir au même moment que le jeu, fin 2022, ce qui n’enlève rien à la honte technique du jeu de base. La version pro aurait-elle rattrapé certains problèmes ? Nous avons dorénavant la réponse avec la Switch 2 et la version dédiée du jeu, que j’ai donc pu tester.

Graphismes : 06/20 (et 07/20 sur Switch 2)

On le dira jamais assez, et espérons que ce soit moins catastrophique sur ZA qui est heureusement le dernier gros jeu avant Pokémon Wind & Waves qui s’annonce ahurissant sous Unreal Ungine 4, mais pendant plus d’une décennie Gamefreak a recyclé son moteur graphique datant de Pokémon X & Y en 2013, pour une console de faible puissance qu’était la Nintendo 3DS. Voir un jeu si vide (pas d’intérieurs – ou presque – de bâtiments, des décors minimalistes, peu de personnages à l’écran), avec des modèles 3D si simplistes et qui pourtant font crasher le jeu régulièrement sous les 20 fps avec du clipping (choses apparaissant au dernier moment) atroce, c’est indigne d’un jeu, surtout face à ce qui est probablement le studio le plus riche du monde tant leurs ventes sont faramineuses (26 millions de ventes pour la huitième génération, 15 millions pour les spin-off et plus de 30 millions ici, donc pas loin d’une moyenne d’un milliard de chiffre d’affaire par jeu sur Switch pour des budgets avoisinants les 15-20 millions). N’oublions pas que la console a pratiquement la puissance d’une PS4 (20% inférieur), donc on est en droit d’attendre des jeux à peu près similaires (plus en 720p 30 fps que 1080p 45 fps sur PS4 certes), et la Switch 2 a une puissance intermédiaire entre la PS4 pro et la PS5. Le jeu aurait été jugé graphiquement indigne d’une PS3, et même sur PS2 on a vu plus abouti. Après, on peut arguer que la direction artistique est sympathique (mais tellement moins aboutie que Legends Arceus) et qu’en termes de design les pokémons de la 10G comptent parmi les meilleurs jamais vus, mais ça ne change pas grand chose au naufrage technique (décors hideux, textures accusant deux décennies de retard, gestion des distances d’affichage calamiteuse, absence de mise en scène, notamment dans les combats, et arènes / combats lamentables avec deux spectateurs), à peine lissé sur Switch 2 (mais au moins stable en 4K 60 fps).

Jouabilité : 13/20 (et 12/20 sur Switch 2)

Le plaisir de Pokémon est toujours là, heureusement. A voir comment se passe l’évolution dynamique sur ZA, mais depuis une trentaine d’années, on s’est habitué à cette mécanique du tour par tour avec quatre attaques de movepool, table de types, EV et IV avec natures, talents, objets qui font de la stratégie Pokémon un modèle du genre. C’est toujours agréable, et c’est grisant de voir tout cela dynamisé à chaque génération avec de nouvelles attaques, de nouveaux pokémons, de nouvelles mécaniques. Ici c’est le téracristal, qui permet carrément de changer à n’importe quel moment du combat le type d’un pokémon, changeant alors la donne en termes de résistances, faiblesses et bonus de type (bien que dans les faits, pendant le jeu cela rajoute juste un peu de puissance d’attaque, car on ne prendra jamais le temps de récupérer tous les éclats pour changer le type de téra). Sur le papier, c’est donc toujours incroyable, surtout avec la perspective d’une exploration poussée en monde ouvert. En pratique, c’est très décevant : quasiment aucun à côté en dehors des missions principales, certes sympathiques, surtout celles des épices avec notre monture qui évolue de manière intelligente au fil de l’aventure ; et la pléthore de bugs gâche outrageusement le plaisir. Comment apprécier la balade quand toutes les textures s’affichent quand on est à deux mètres, que les animations chutent à 2 fps en arrière plan et que les pokémons apparaissent parfois au moment où on rentre en collision avec eux ? Pour ce qui est de la fluidité, la version Switch 2 règle la plupart des problèmes, permettant enfin de tester les raids téracristaux autrement injouables, mais ça reste une redite en moins bien des raids dynamax sur Epée et Bouclier. Mais là où le bat blesse, c’est que dans le but de rendre le jeu plus vivant sur Switch 2, le nombre de pokémons sauvages a été multiplié par cinq ! Une folie qui rend trop facile la complétude du Pokédex, et qui surtout rend l’exploration chaotique tant le clipping fait qu’on rentre très souvent en collision avec des pokémons invisible. En vrai la quantité de bugs est une honte absolu légèrement moindre avec les patchs en 2025, mais à sa sortie le jeu était quasi injouable et on a là l’un des pires monde ouvert jamais vu : vide, mal pensé, graphiquement si hideux que le plaisir de l’exploration est inexistant, et heureusement qu’il reste toute la solidité stratégique de la licence.

Durée de vie : 15/20

Voilà l’un des seuls points sur lequel on peut difficilement pester, hormis le fait que sur Switch première du nom les raids sont (étaient ?) injouables et qu’il a fallu attendre, comme en 8G, le second DLC pour avoir un dôme de combat digne de ce nom. On a là une aventure qui se boucle en une vingtaine d’heures, ce que je trouve est le plus optimal, au delà la redondance ou la lassitude sont plus élevés. Le côté open world rend la complétude du Pokédex plus facile et agréable, puis après les combats en ligne sont là pour nous occuper potentiellement indéfiniment. Enfin ça c’est sur le papier, car sans Magneto VS, avec un timer horrible et le manque d’intérêt de l’exploration, mon abonnement online a clairement beaucoup moins servi que sur la précédente génération qui de ce côté là était parfaite une fois les DLC sortis. Eh puis bon, passer de magnifiques colisées blindés avec une musique épique à une petite bataille avec deux pélos qui regardent, dont une grand-mère, et des bugs rageants où la moitié des pokémons ont leurs pieds en dessous du sol, ça donne beaucoup moins envie de s’y attarder.

Bande son : 14/20

Jamais la saga n’aura fait défaut, et cette fois on aura même une partition de légende, celle de la zone zéro. Une découverte mettant une claque sans commune mesure, d’autant que le reste peine à s’imprégner autant. Reste que le manque de vie commence à salement se faire sentir, et ça devient de plus en plus inacceptable d’avoir aussi peu de locution de la part des pokémons, et surtout une absence de doublage pesante. A quand un jeu vraiment ambitieux ?

Scénario : 10/20

Potentiellement le moins mauvais de la saga, il est vrai pas du tout réputé pour cet aspect artistique. Et pendant une grande partie de l’aventure, on croira même assister à l’un des plus minimalistes dans le genre : pas de méchants, pas d’enjeux, pas de lore local. Mais une fois bien avancé dans le jeu, on se rendra compte que l’insupportable Pepper est en réalité un maitre dévoué, au combat émouvant, de même que la team Star traite de façon touchante et intelligente du harcèlement scolaire. Plus encore, tout ce qui entoure la zone zéro est incroyable, allant jusqu’à oser parler de la mort avec une violence inédite. Aura t-on un jour une histoire ambitieuse ? Probablement jamais, mais ça faisait depuis Pokémon Noir & Blanc que la saga n’avait pas fait preuve d’une telle maturité, et c’est à saluer.

Note Globale : 12/20

Voilà ce qui aurait pu, aurait dû être le meilleur jeu de Pokémon de tous les temps, et en un sens il l’est, mais dans une version alpha qui n’aurait jamais dû sortir en l’état. Entre révolution et classicisme, le jeu conserve tout ce qui faisait le charme de la licence, mais y apporte un énorme vent de fraicheur avec une liberté totale, une exploration incroyable dans un monde totalement ouvert. Seulement voilà, son moteur graphique est d’un autre âge, développé sur une console portable de précédente génération et qui fait peine à voir sur grand écran, d’autant que jamais conçu pour de grands espaces que le moteur aura tout le plus grand mal du monde à gérer : distance d’affichage catastrophique, clipping à outrance, textures immondes et bugs en pagaille. Même en 2025 sur Switch 2, le constat est peu ou prou le même. La note d’intention est là, beaucoup de bonnes idées, d’autres mauvaises (la gestion des œufs), mais la technique est une telle honte qu’elle impacte fortement le ressenti. Imaginez : pour ainsi dire aucun bâtiment où l’on peut rentrer à l’intérieur, aucune boutique, ni même animation de porte ! Le jeu le plus ambitieux de la licence, mais il sera grand temps que Gamefreaks se donne vraiment les moyens, car même si la popularité de Pokémon est à son paroxysme et que le marchandising pulvérise le CA du jeu vidéo, c’est de ce médium que tout est parti. Prions pour que la 10G, prévue pour les 30 ans fin 2026 (report d’un an, 6 ans de développement, soit le double d’ici) avec enfin un nouveau moteur (version propriétaire dérivée du Unreal Engine 4), sache enfin faire honneur à la légende. Réponse le 27 février 2026, jour de l’annonce officielle.

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